| Sujet: Kaelan ► the world is yours. Dim 29 Nov - 14:50 | | Kaelan Gabriel Jefferson let's die together, mi amor Nom jefferson, qui est le nom de mon père adoptif. mon vrai père s’est tiré avant que je naisse. Prénoms kaelan, c’est le premier. vint ensuite gabriel. Date et lieu de naissance je suis né le 26 septembre 1988 dans la ville de new york. Âge si mes calculs sont bons, j’ai 27 ans. Nationalité je suis américain. Origines de ma mère je tiens quelques origines allemandes et de mon père biologique, je n’en sais rien du tout. Statut matrimonial je suis célibataire, marié au monde. Orientation sexuelle j’aime les femmes, j’apprécie les hommes, je suis bisexuel. Job ou Activité je suis illustrateur de livres pour enfants. Groupe ceux qui rêvent. Crédits vodka paradise. En cas de suppression, autorisez-vous l'utilisation de votre personnage et/ou scénarios par d'autres joueurs concernés ? non. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Cela ne fait pas longtemps que je suis au Parking ; à vrai dire, j’ai emménagé il y a à peine deux mois dans des circonstances plus ou moins difficiles. Je ne pensais pas vivre dans un tel endroit un jour, mais au final, ce n’est pas plus mal : j’aime assez l’ambiance qui règne dans le Bronx, malgré sa mauvaise réputation et la trouille que ça inspire souvent aux gens. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Je ne connais pas encore tellement mes voisins ; j’en ai croisé quelques uns, j’en croise d’autres de temps en temps ; dans les escaliers, dans l’ascenseur, à la laverie, partout, mais je n’échange pas forcément avec eux. Pas le temps. Toujours pressé. Toujours la tête dans les nuages. Je ne prends jamais réellement le temps de faire connaissance, peu habitué à vivre au même endroit durant longtemps. Il faut que je réapprenne à faire cela. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Une réputation ? Je ne sais même pas si les gens ont conscience de mon existence… Mais si on me connaît un minimum, je pense que les gens peuvent se dire que je suis le mec toujours un peu dans la lune, qui semble toujours pensif et parfois soucieux. Le gars qui sourit en toutes circonstances et qui prend la vie comme elle vient. Ouais, je suis le mec cool du coin. | feat andré hamann Tout le monde me surnomme Kael, KJ ou bien même Kaj. • Ayant pas mal voyagé durant plusieurs années, j’ai appris à parler plusieurs langues. • Je suis très proche de mes frères et sœurs, ils sont toute ma vie. • Le dessin est ma grande passion depuis que je suis adolescent. • À l’âge de 19 ans, j’ai plaqué toute ma vie, j’ai pris mon sac à dos, et je suis parti découvrir le monde. • Cette période, mes parents l’ont très mal vécus, ils ne me pensaient pas prêt à vivre une telle expérience seul. • Je suis de retour à New York depuis seulement trois mois. • Je suis revenu parce que ma petite sœur est malade et que mes parents ont besoin d’argent pour les traitements : j’ai décidé de les prendre à ma charge. • Peu importe le temps qu’il fait dehors, je suis toujours en moto lorsque je me déplace. • J’ai une certaine addiction pour les tatouages ; et la plupart des modèles encrés sur ma peau ont été dessiné par mes soins. • Le son de la pluie m’apaise énormément, aussi étrange que cela puisse paraître. • Je suis très ouvert d’esprit. • Mon tour du monde m’a réellement fait grandir et m’a ouvert les yeux sur l’état actuel des choses. • Je n’aime pas les prises de tête ; je considère qu’elles sont une perte de temps. • On peut dire que je suis quelqu’un de pacifiste. | J’ai 19 ans. Et je m’en vais. Je sais que c’est une décision complètement folle, mais il faut que je parte, que je découvre le monde, que je prenne conscience de l’immensité de cette planète. Je n’en peux plus de New York. J’en ai marre de cette vie trop monotone, des buildings à perte de vue, des escaliers de secours rouillés, des tags sur les murs, des voitures de police qui défilent sirènes hurlantes tout au long de la journée. Je suis lassé d’être debout tous les matins à la même heure et me rendre à mes cours, de voir les mêmes têtes, d’entendre les mêmes anecdotes, de rire toujours aux mêmes blagues, de sourire aux mêmes personnes, de vivre auprès de ces gens avec lesquels je ne me sens pas en phase. J’ai 19 ans. Et je me sens déjà blasé. J’ai une famille ; une mère adorable et parfaite, un père adoptif qui m’aime comme si j’étais de lui, deux frères et trois petites sœurs que j’adore plus que tout en ce monde. Et même malgré tout cet amour que je ressens, je ne me sens pas à ma place, pas en phase, pas sur la même longueur d’ondes. Je les aime tout, là n’est pas le problème. Mais parfois, lorsque nous sommes à table et que je regarde autour de moi, je me demande ce que je fous là. J’ai passé des années à m’occuper de mes cadets, à faire le père de substitution parce que mes parents bossaient beaucoup, et je crois que je n’en peux plus. Toutes ces responsabilités sur mes épaules alors que je n’étais qu’un adolescent, c’était trop compliqué, trop difficile, ingérable. Et j’ai une copine aussi. Elle m’aime vraiment. Et je crois que je l’aime. Mais pas assez pour ne pas mettre les voiles. Alors je me casse malgré les cris et les larmes. Je me tire malgré les inquiétudes et les mises en garde. Je mets les voiles parce que si je reste là, je sens que je vais perdre le contrôle.
J’ai 22 ans. Cela fait déjà trois ans que je suis parti. Trois longues années durant lesquelles j’ai déjà pas mal vu du monde. Trois années de liberté totale, de bien-être absolu. Ce n’est pas tous les jours facile ; je ne suis parti qu’avec un sac à dos sur les épaules, quelques dollars et mes papiers. Pour le reste ? Je me débrouille comme je le peux. Je me trouve du travail là où je vais, je gagne quelques billets ; si j’ai un peu de chance je gagne assez pour quelques jours à l’hôtel, sinon je me débrouille. Certaines personnes m’accueillent chez elles ; mon expérience intrigue, les gens veulent comprendre pourquoi un américain s’est mit en tête de parcourir le monde alors que pour beaucoup, les Etats-Unis sont LE monde. Alors j’explique comme je le peux que je me sentais le besoin de le faire, que ça avait de l’importance pour moi et que ma vie me semblait vide. Et des mères me demandent si ma famille ne me manque pas. Elle me manque, ma famille. Je ne les ai vu qu’une seule fois l’année dernière lorsque je suis revenu à Thanksgiving pour une surprise. Personne ne s’attendait à ce que je sois là ; généralement, je donne des nouvelles via email, j’envoie des photos, des cartes aussi de temps en temps et je téléphone deux à trois fois dans le mois. Ils ne s’attendaient pas à ce que je rentre avec des cadeaux souvenirs dans les bras. Je ne suis resté que trois jours avant de remettre les voiles. Je pense qu’ils ont compris ce moment là à quel point ça comptait pour moi. Ils ont compris que j’étais plus épanoui que jamais. Ma mère m’a dit que l’Amérique du Sud me réussissait et je pense qu’elle avait raison. Il y a tellement à voir. Tellement de lieux magiques dans lesquels on se sent petit, ridicule, minuscule et où nos problèmes semblent dérisoires. Ouais, ça m’a fait du bien.
J’ai 25 ans. Je suis assis à une terrasse en Italie, je bois un cappuccino et je regarde les gens qui passent. Tout semble si cool en Europe. Ce n’est vraiment pas la même mentalité que chez moi, en Amérique. Je me sens bien ici. Je bouge tout le temps, je visite le plus de villes possible, mais bien souvent, je reste plus longtemps dans les capitales qui m’offrent de magnifiques souvenirs. J’ai déjà rempli des carnets entiers de mots, de pensées, de dessins ; je ne sais plus sur le combientième je suis en train d’écrire ces mots. Et je m’en fiche. Je continue de vivre ma vie tranquillement, je donne toujours des nouvelles à mes proches, et je suis de nouveau rentré, à Noël cette fois-ci, l’année dernière. Ils étaient heureux et moi aussi. Et mon Dieu, ce que mes frères et sœurs ont grandis. J’ai ressenti une pointe de tristesse parce que je ne les vois pas grandir au fil des années, sauf au travers des photos que ma mère m’envoie par mail. Elle me raconte leurs journées, leurs vies, ce qu’ils aiment faire, les changements entre la dernière fois que je les ai vu et maintenant. Mon père m’écrit beaucoup aussi, me demande si tout va bien, s’inquiète sans doute même un peu plus que ma mère. Pour lui, je ne mène pas une vie très normale, mais il ne critique jamais ma démarche. En retour, je lui parle des paysages, des photos qu’il pourrait faire s’il était là et je sais qu’il adorerait. Je ne leur parle pas du reste, de mes relations sentimentales qui sont inexistantes ; mes relations ne durent qu’un temps, comme des amours de vacances un peu partout dans le monde. Je n’ai pas le temps pour une vraie histoire, pas le temps de trop m’attacher, pas le temps de construire. Les autres pays m’attendent et mes histoires ne peuvent pas me freiner. C’est mieux ainsi.
J’ai 27 ans. Et mon voyage prend fin. Si j’en avais envie ? Pas le moins du monde. Je suis en Chine depuis seulement trois semaines, alors ouais, j’ai encore des tas de choses à voir, mais la vie de tous les jours me rattrape brusquement. Ce mail que j’ai devant les yeux, je le relis depuis vingt minutes, mais les mots ne changent pas, son contenu reste le même : ma petite sœur est atteinte d’une leucémie. Je ne suis pas insensible, et j’aime ma famille, je l’ai toujours dis et là, je sens qu’ils ont tous besoin de moi. Je suis l’aîné. Je suis sensé être le pilier, celui qui soutien les cadets en cas de problèmes. Et j’ai manqué à tous mes devoirs ces dernières années. Je n’en regrette en rien mes aventures, mais… Une partie de moi culpabilise un peu d’être parti si longtemps. Je me suis pris au jeu des voyages, des découvertes, d’une vie en solitaire, sans attaches. Et je crois que j’ai un peu trop aimé ça. Alors aujourd’hui, l’idée de rejoindre New York, ça m’angoisse énormément. Mais je n’ai pas le choix. Je ne l’ai plus. Demain, je prends l’avion. Demain, je retrouve ma vie d’avant. J’ai 27 ans. Et j’ai loupé huit ans de la vie de mes proches. En arrivant, je n’ai plus reconnu mes frères qui ont grandis d’un coup et qui sont presque aussi grands que moi. Je n’ai pas reconnu mes sœurs qui sont devenues de belles adolescentes (et là, je sens que je vais être un grand frère très chiant envers leurs fréquentations). Je n’ai presque pas reconnu ma mère qui a beaucoup changé depuis ma dernière visite, mais qui est toujours aussi magnifique. Et j’ai été choqué de voir quelques cheveux gris sur la tête de mon père. Bordel. Moi-même je me savais différent et j’avais conscience qu’ils auraient du mal avec cette apparence, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi violent. Mais je n’avais pas le temps de m’en faire. Il manquait une petite fille à l’appel. Quand je suis parti, elle n’avait que quatre ans, aujourd’hui elle en a douze. Je réalise à peine. Putain. Quel frère indigne ai-je donc été ?
Et maintenant ? Et bien maintenant, je réside au Parking depuis un peu moins de deux mois ? Pourquoi ici ? Pourquoi pas ailleurs ? Tout simplement parce que les loyers sont les plus abordables et que j’ai besoin d’argent pour les frais médicaux de ma jeune sœur. J’ai besoin de me rendre utile. J’ai repris une vie presque routinière ; je bosse toute la journée, je rentre chez moi, je m’occupe, je me couche et la journée recommence. J’ai retrouvé la rouille des escaliers de secours, les sirènes hurlantes des voitures de police, accompagnées de celles des pompiers et autres ambulances, les hurlements des jeunes qui s’amusent en bas de l’immeuble, les bagarres qui éclatent, les tags sur les murs (qui ne sont même pas jolis, soit dit en passant). J’ai un boulot fixe, des horaires. Je suis comme dans une cage. Le monde me manque.
PUNK.LETOpasse ta souris ! PUNK.LETO ; 25 ans depuis quelques semaines ; nordiste, même qu'on a eu de la neige y a quelques temps et c'était pas cool, j'aime pas la neige. je serai là plusieurs jours par semaine, je rp régulièrement tout ça tout ça. je suis sympa, je mords pas (ou presque pas, ça dépend si on me le demande). wala. amour.
Dernière édition par Kaelan Jefferson le Lun 30 Nov - 20:54, édité 5 fois |
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