« Nous sommes désolés, nous n’avons rien pu faire… » Ce sont les mots d’un médecin après l’accident de voiture de mes parents qui résonnait, les mots d’un médecin qui dis n’avoir rien pu faire, mais dites moi à quoi sert à médecin s’il ne peut rien faire ? J’ai longtemps été énervé contre tout type de médecin, les trouvant incapable de sauver des vies. J’avais 18 ans quand mes parent sont décédés, j’avais pile poil l’âge de prendre sous mon aile ma petite sœur d’à peine un an. Ma petite sœur n’était pas désirée, j’aurais dû être fils unique, mais ma mère n’a pas pu avorter et elle a bien fait ! Aujourd’hui j’ai encore un petit quelque chose de mes parents que je me dois d’élever pour qu’ils soient fiers de moi.

« Aiden, elle ressemblait à quoi maman ? » Harper, six ans, qui n’a aucun souvenir de ses parents et qui me voit comme son père puisque j’ai toujours été là pour elle. Je suis la seule famille qu’elle connaisse vraiment en dehors des oncles et tantes chez qui on a vécu pendant deux ans pour que je puisse mettre de coté de l’argent pour louer un appartement assez confortable pour ma petite princesse. « Et bien c’est facile, tu te regarde dans un miroir et tu verras maman. Tu lui ressemble comme deux goutes d’eau, sauf que maman elle avait les cheveux plus court que toi et qu’elle était grande, mais tu vas grandir toi aussi ! » Après la mort de nos parents, j’avais gardé seulement les photos de notre enfance et quelques meubles pour éviter de tout racheter. J’avais vendu la maison et mis tout les sous sur un compte au nom d’Harper pour que plus tard elle puisse vivre sans crainte de manquer d’argent. Si jamais elle veut faire de longues études, je sais que je pourrais les financer grâce à l’argent de la maison des parents.

« Grand-frère, pourquoi t’as pas de n’amoureuse ? Moi j’en ai ! » Harper, comment t’expliquer que lorsque l’on a une enfant à charge les filles fuient la responsabilité de devoir t’élever toi ? Tu n’es que ma petite sœur, mais à mes yeux tu es ma fille, j’ai tout appris avec toi, la vie, les responsabilités… Alors je me contente de coucher à droite à gauche pour répondre aux besoins de l’homme… Mais un jour je trouverais la bonne, tu verras… et tu l’apprécieras… en revanche le fait que tu es un copain toi, je ne suis pas tellement d’accord !