Topic Commun : Chasse aux Gossips !

Chasse aux Gossips !

Topic Commun

Personne ne sait vraiment depuis combien de temps ce bout de papier blanc immaculé est placardé dans le hall d'entrée et dans tous les couloirs. Mais une chose est sûre, il en fait rire plus d'un tout comme il en énerve d'autres ! Qui a donc bien pu écrire une horreur pareille ? Dans le hall, les locataires s'accumulent pour lire le papier, s'entassent pour discuter, rire ou râler. Les concernés n'ont qu'à bien se tenir !

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Hors-jeu : Comme annoncé, ce topic est commun à tous ceux qui le souhaitent, il n'y a pas d'ordre ni de longueur imposée, faites ce qui vous plait mais laissez aux autres le temps de participer ! En cas de duo trop prononcé, n'hésitez pas à créer un topic privé dans la section réservée à l'event, cela déchargera ce topic commun.

Chasse aux Gossips !

Ce matin, j'ai juste eu l'impression d'avoir droit à une sale surprise quand j'avais vu ce bout de papier placardé sur le mur du septième étage. J'avais alors regardé à gauche puis à droite, pour voir si mon idiot de frère était là, mais ce n'était pas le cas. J'espérais alors qu'il n'avait pas encore vu ce bout de papier. Pour lui, j'étais encore Carolina Santiago, pas sa frangine qu'il ne pensait pas revoir... Mais avec ce papier où il était écrit noir sur blanc mon prénom, c'était cramé d'avance qu'il allait le savoir. J'avais alors prit l'initiative de l'arracher du mur, ne laissant que les quartes coins de cette feuille, attestant de son existence, avant dans faire une boulette et de la flanquer dans mon sac. Je ne pouvais pas la jeter ici, sinon, il pourrait tomber dessus, bien que je doute qu'on se retrouve encore à faire du rangement dans les poubelles dans les prochains jours. Je la jette donc une fois à la fac. Non, je n'ai pas prit la peine de vérifier le panneau d'affichage dans le hall. C'est seulement à mon retour que je réalise cette erreur, quand je vois l'amas devant celui-ci. Je m'approche pour regarder et voir une copie de la feuille que j'ai arraché ce matin au septième étage. Je serre les dents et attrape un bic noir pour le plus rapidement possible faire disparaître mon prénom et nom dessus. Sauf que j'ai pas réellement fait attention aux personnes présentes... Sinon, j'aurais probablement fait ça, je me serais contentée de passer mon chemin pour éviter le plus d'emmerdes possibles et là, il est certain que j'allais en avoir, heureusement qu'il n'y avait pas que lui et moi ici.

@Ugo Garcià

Chasse aux Gossip.

Le Reste du Monde & Rita

Rita n’aimait pas le papier qui avait été placardé dans le Parking. En fait elle s’en fout un peu mais trop non plus. Quand elle y pense bien, elle se moque éperdument de ce qui est écrit dessus, mais elle n’aime pas vraiment que quelqu’un fouille partout et dise tout. C’est le genre de truc qui fait flipper la métisse, parce que c’est exactement ce qu’elle évite, les fouineurs, pas les papiers. La première fois, elle était passé devant sans faire attention, elle avait pas beaucoup dormi et il fallait qu’elle se tire quelque part au fin fond du Bronx pour se faire un peu de blé, alors c’était pas un pauvre papier qui allait lui faire tourner la tête. Par contre, quand elle l’avait enfin vu et lu, elle avait fait la gueule, Rita.

Elle avait pas envie que ces idiots disent des trucs sur elle, que ce soit du vrai ou du faux. Une fille, qu'elle n'a jamais vue avant, bondit presque sur le papier et raye son nom avec un stylo. Elle a raison, pense Rita, elle a raison de pas laisser ça comme ça, même si Rita doute que ce soit une bonne idée de le faire avec autant de gens présents. Parce que mine de rien, ça a attiré tout le monde ce foutu papier.
Refusant de se retrouver absorbée par le flot des locataires qui veulent eux aussi lire, elle se pousse un peu, s'installe en retrait et décide de réfléchir un peu. Qui est l'idiot qui a bien pu s'amuser à fouiner et à placarder partout ce qu'il a trouvé ?

electric bird.

Hier j'me suis un peu (beaucoup) laissé emporter, non sans alcool dans le sang, par ma rage et j'ai malencontreusement déclencher une bagarre générale dans une boîte de nuit. Y'a eu des poings, des projectiles, des armes et même les videurs n'arrivaient pas à faire cesser la bagarre. Alors y'a eu d'tout, la police et l'ambulance devant lesquelles un troupeau de personnes prenaient part au spectacle de loin, filmant ou pleurant pour les plus fragiles d'entre eux. Et moi ? J'me suis retrouvé pris de court et après quelques coups, on m'a traîné dehors et j'me suis fait embraqué par des gentils policiers. Nan, pas très commodes franchement. J'ai donc passé la nuit dans une cellule de dégrisement et j'peux vous dire que les lits, c'était vraiment pas top. J'en ai des sales courbatures.

Quand j'suis enfin sorti, vers 9h du matin, j'me suis directement rendu au Parking pour retrouver mon pauvre chien qui devait se demander quoi. Ben oui, c'est pas comme si quelqu'un d'autre m'attendait. En passant par l'accueil, j'suis surpris à retrouver un afflux de personne autour du mur. Quoi y'a un joli dessin ? Des gens me guettent du regard et certains rigole. J'fronce les sourcils, en bouscule quelques-uns et avance vers l'objet tant convoité du Parking. Un simple morceau de papier. Avec de simples commérages, j'cherche après mon prénom et c'est pas sur le mien que je tombe tout de suite. Cara. Déchéance, explosion dans ma tête. J'ouvre la bouche, balbutie et la referme. Puis j'me fait bousculer sans avoir le temps de comprendre quoi que ce soit et je reconnais la fille qui s'était ramené dans mon appart y'a pas trois jours qui barre quelque chose. Elle barre Cara. J'attrape instinctivement son bras et la retourne totalement vers moi, l'œil perdu mais certainement en colère. "Pourq... Mais t'..." J'marque une pause, reprend mes esprits et prend une grande inspiration. "Tu m'as menti." Nan c'est pas une question, c'est une affirmation. C'est pas une inconnue là, c'est ma sœur qui se tient devant moi.

Chasse aux Gossips !

Une main se posé sur mon poignet alors que je barre mon prénom sur cette fichue feuille. Je donne un coup sec pour libérer mon poignet avant de me retourner et de tomber nez à nez avec la seule et unique personne que je ne voulais pas voir et qui ne devait pas savoir que j'étais là... Je le regarde, esquissant un mouvement de recule avant de finalement le lâcher du regard pour chercher un moyen de le fuir, de ne pas lui répondre et partir. Je vois alors une fille se reculer du groupe et sans même attendre que mon frère termine de poser sa question, je m'agrippe au bras de cette fille (Rita) pour sortir avec elle du tas de personne et planter mon frère là sans lui donner de réponse à la question qu'il devait se poser et que je connaissais bien. Pourquoi lui ai-je mentit ? On connaissait tout deux la réponse à cette question. Je regarde alors la fille et lâche son bras murmurant à son égard.

"Aide-moi."

Aide-moi à le fuir, à ne pas le laisser m'approcher, je ne veux pas qu'il me touche, qu'il me parle alors aide moi... Deux mots pour dire tout cela, je la suppliais du regard alors qu'elle semblait occupée par je ne sais quoi d'autre.

Il fallait que ce soit elle. Et c'est pas comme si elle m'avais pas menti, elle s'est clairement foutu de ma gueule. Est-ce qu'elle joue le jeu ? Est-ce qu'elle me dupe ? Putain qu'est-ce qu'elle me veut ? Ma main enlace son poignet fermement, presque agressivement et elle balance son bras pour me faire lâcher prise. Même pas besoin de la retourner, je desserre l'étreinte et elle se tourne vers moi immédiatement, la mine horrifiée, surprise et peut-être même déboussolée. Elle n'a pas d'échappatoire, juste une occasion de tout me dire et d'arrêter ce petit manège. Maintenant que je la vois, là, devant moi, je sais que c'est elle. J'en suis sûr. Elle recule à mesure que j'avance et agrippe même le bras de Rita qui se tient à l'écart. Je bouscule les quelques personnes amassées autour du vulgaire papier et la suis de près, en colère et frustré. Je me tiens de nouveau face à elle, les mains jouant des poings furieusement. "Quoi ? T'as voulu me faire du mal c'est ça ?" Je hoche la tête, acquiesce et continue. "Tu croyais pouvoir tenir combien de temps ? Non. J'veux pas savoir." Et sans même lui laisser dire quoi que ce soit, je remonte les escaliers pour me rendre dans mon appart'. J'arrive pas à comprendre, c'est la première que je me sens aussi désarmé face à quelqu'un depuis la mort de ma mère. C'est tellement... Horrible.

Ce n’était pas vraiment mon genre de lire les magazines, alors les ragots de l’immeuble… Je m’en moquais bien, jusqu’à ce que cette bande d’adolescent passe devant moi en se marrant comme des imbéciles. S’il n’y avait qu’eux. Quelques regards étranges. Quoi ? Jamais on ne m’a autant regardé dans ce foutu immeuble. Alors je suis allé lire ce billet, j’hausse les épaules quand je vois mon nom. Franchement, je m’en fichais. Cela n’intéresse pas grand monde, juste les gosses et moi je m’en fou. Une fille veut barrer son nom, j’ai envie de dire que ça ne sers à rien, des papiers comme ça, il y en a des dizaines dans l’immeuble. Un sourire amer sur les lèvres, c’était vraiment un monde à part le Parking.

J’ai passé une sale nuit. Vraiment.
Je décide d’applaudir l’effort. Apprentis journaliste, surtout une bande de cons.
De désespérés. L’utilité de ce genre de chose ? Aucune.
Personne n’a envie de savoir.

« C’n’est pas ce qui va m’empêcher de dormir… » Tu penses trop fort Alcide.
Des démons, on en a tous.
Ces deux là sont en train de se quereller, ça non plus, ça ne m'empêchera pas de dormir. J'ai entendu ma voisine hurler pendant des heures, j'ai arrêté de venir vouloir l'aider quand j'me suis fait massacré par son mari. Je pourrais appeler les flics, finalement je me dis simplement qu'elle ne veut pas être aidé. Il faut me croire, cette opération elle est douloureuse. L'amputation du coeur. L'indifférence, je ne savais pas faire. J'apprends sur le tas.

Un peu de calme. Enfin...Tu sors de ton appartement, en train de manger un truc comme une grosse larve et tu tombes sur un papier placardé sur le mur en face de toi, comme si les habitants de l'immeuble n'avaient rien d'autre à faire, franchement. Avec ta grande curiosité, tu ne peux pas t'empêcher d'aller lire la feuille, même si ça ne t'intéresse pas, tu le sais. Ça parle du "grand ménage" de la dernière fois, où tu n'avais pas été très présent, il fallait l'avouer, t'étant éclipsé dès que tu le pouvais. Il y avait le nom de ta sœur, tu ne comprenais pas tout, mais ça n'avait pas l'air grave. Il y avait aussi celui de Charlotte, ça te faisais rire, elle avait le don pour se foutre dans les emmerdes celle-là. Puis, il y avait le tiens. Ouais, bof. Ce n'était même pas marrant, à se demander si c'était un enfant de six ans qui avait écrit ce torchon, même toi, Iron, tu aurais fait mieux ! Le reste des personnes inscrites là-dedans, tu ne les connaissais pas, alors ça ne t’atteignais pas vraiment cette histoire.
Quoique.
T'aimerais bien savoir d'où ça vient, quand même. Un peu d'action, ça ne fait pas de mal, tu félicites intérieurement l'auteur de ce petit tour et tu continues ton chemin, comme si de rien était.

Chasse aux Gossip.

Le Reste du Monde & Rita

Quand elle sent une main se fermer sur son bras, elle sursaute et fait un geste pour se dégager. Elle lève les yeux, regarde sa mine effrayée, voit la supplication sur les lèvres. Et ça, c’est le genre de truc qui fout les gens dans la merde. Elle cherche un échappatoire, une excuse pour se sauver, mais de toutes façons, elle a le temps de rien, ni en mal ni en bien. En une fraction de seconde, une nouvelle emmerde se pointe pile devant elle. La fille veut éviter un homme. La fille attrape Rita pour avoir de l’aide. Rita fréquente certaines personnes. Rita aime pas mélanger ses fréquentations et sa vie personnelle. La fille veut éviter Ugo. Ugo est une fréquentation de Rita.
La belle métisse a vaguement envie de se sauver, mais y a toujours la petite main fine autours de son bras et elle a pas réussit à la faire lâcher tout à l’heure. Et Ugo qui a l’air agressif et tendu, ça lui plait pas non plus. Elle en veut franchement à cette fille, à ce papier, aux commérages. Il s’énerve, l’engueule. Tout se passe si vite que Rita a pas le temps de dire quoi que ce soit et puis d’un coup, il n’est plus là, il est parti. Il laisse les deux filles comme ça et c’est à la fois soulageant et embêtant. D’une part, une des sources d’ennui est éliminée mais pour le reste, Rita a toujours la fille suspendue à son bras.

electric bird.

Chasse aux Gossips !

Je voulais le fuir, je ne voulais pas être confrontée à lui maintenant, alors oui, pour fuir mon frère, j'avais attraper le bras de cette fille pour pouvoir sortir de la foule, pour essayer d'aller loin de lui, sauf qu'il avait suivi le mouvement et alors, je m'étais un peu plus agrippée à Rita au risque de lui faire mal alors que je la suppliais de m'aider... Puis, il est partit... Comme il était apparu et pendant un instant, j'étais restée immobile, ne lâchant pas la fille parce qu'il allait revenir... C'était ce que je croyais, mais en ne le voyant pas revenir, je finis par la lâcher, laissant mon bras retomber et sans même la regarder, parce que je fixais toujours les escaliers qu'il avait emprunté je pris la parole, hésitante. "Je... Désolée... Merci !" Marmonais-je au final, sans trop savoir ce qu'il venait de se passer. Mon frère était partit comme ça, sans demander réellement son reste, sans chercher plus à savoir... Il avait lâchée l'affaire.. Mais pour combien de temps ? J'avais déjà peur de le recroiser...

@Ugo Garcià @Rita Soares