| Sujet: Deirdre - Sweet as candy Mar 6 Oct - 22:47 | | Deirde Leila Butler j'me suis perdu, j'ai bu la tasse. Nom Butler sur les papiers parce que son fichu mari veut pas divorcer, mais elle utilise Clayton au quotidien, son nom de jeune fille Prénom Deirde Leila Date et lieu de naissance 21 août 1988 à Mexico où sa daronne s’était cassée avec son amant après une dispute corsée avec le père de Deirde. Maintenant sa reum’ assume pas alors elle dit que Deirde est née à New York Âge 27 piges Nationalité Américaine Origines Irlando-russe, sa mère aime se taper des slaves, on s’refait pas Statut matrimonial Mariée à un gros con qu’elle a pas vu depuis mille ans, mam’s d’un petit mioche de 8 ans aussi accessoirement, Killian. Et en relation libre avec le patron de la galerie d’art dans laquelle elle taffe, depuis mars dernier. Le mois de la sortie de prison de son mari, c’est peut-être pas une coincidence… Elle prévoit de le quitter si jamais les affaires se mettent à rouler pour elle. Orientation sexuelle Hétéro, elle aime beaucoup trop la bite pour quoi que ce soit d’autre Job ou Activité Elle travaille dans une galerie d’art, la cochonne. En gros, elle tortille son cul devant des gens richos en les baratinant pour qu’ils achètent des toiles vraiment rush, le petit hic c’est que c’est vraiment une couille en culture gé la petite Deirdre, du coup elle raconte vraiment n’imp. Mais sa technique marche alors elle reste, ça va faire cinq ans putain. Elle aurait jamais cru que c’était possible pour elle de garder un job aussi longtemps. C’est très certainement parce qu’elle se fait fourrer par le patron depuis presqu’un an aussi. Après le truc, c’est qu’elle est payée une merde parce que le gars sait bien qu’elle a pas les études pour ce job. Du coup elle a deux stratégies. La première, c’est qu’elle a commencé à suivre des cours de théâtre il y a bientôt un an, en pensant que on sait jamais, elle pourrait peut-être faire 2-3 pubs par mois, avoir le même salaire que maintenant sans baisser sa culotte. Sa deuxième idée, c’est de se caser officiellement avec Indiana, le patron de l’endroit ou elle taffe, pour emménager avec lui et arrêter de payer un loyer. Date d'arrivée au Parking Ça fait un an, elle a bougé un peu avant la sortie de taule de Dan, parce que sa présence fantasmatique commençait à se faire trop pesante dans leur ancien appart commun. Groupe De ceux qui rêvent. C’est une râleuse, une gueularde, une déprimée la Deirdre, mais faut bien avoir de l’espoir pour son petit gosse. Quand elle lui parle de la vie ailleurs qu’ils auront tous les deux, elle lui décrit un monde haut en couleurs et ça lui remonte le moral, à elle aussi. C’est son rayon de soleil, ce gamin. On peut pas ne pas rêver pour son enfant en étant maman. Type de perso Scénario de Daniel Butler Crédits Avengedinchains Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? oui Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? L’appart pourri dans lequel elle croupit, Deirdre l’occupe depuis un an mais elle s’apprête à se casser pour emménager avec son « petit ami », Indiana, à Brooklyn. Elle espérait depuis le début que le Parking était une solution provisoire, parce que le quartier est vraiment mal fréquenté et que voir son gamin apprendre des gros mots dans le hall de l’entrée, ça lui plaît pas, même si elle est la première à crier des insanités devant lui. Le loyer défie toute concurrence donc bon, elle pouvait pas cracher dessus et puis elle en pouvait plus d’habiter son ancien appart’, celui ou elle a aimé son ancien mari, celui où ils se sont dit des choses plus douces et plus vulgaires les unes que les autres. Celui ou elle s’est faite cogner à mort. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? L’immeuble, c’est vraiment la merde. Décrépi, bruyant, glacial en hiver, mal fréquenté. Mais les voisins… Les voisins elle les regrettera presque, en partant, Deirdre. Pas les gros machos qui sifflent quand tu vas faire ta bonne vieille lessive, non. Mais les filles, plutôt. Elle a pas de potes dans le voisinage, c’est pas son genre, mais elle se sent à sa place, aussi triste que cela puisse sonner. Des meufs qui sont passées par l’échec scolaire, les grossesses précoces, la maltraitance, y en a foule. Alors elle a pas l’impression de faire tâche dans le décor, et elle s’en plaint pas. À Brooklyn parmi les pédés fans de Picasso, elle a peur que ce soit plus le cas. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Un jour, la meuf à la caisse du Stop&Shop du coin, qui habite dans le parking, lui a dit qu’elle avait l’air d’être « une romantique au cœur d’artichaut qui aime séduire les beaux garçons ». C’est une façon maladroite de dire chaudasse, clairement. C’est pas la personne qu’elle est dans le fond, mais c’est l’image qu’elle renvoie dans le voisinage. Parfois elle colle Killian devant un jeu vidéo et elle sort dans le bar du coin, elle se fait offrir des shots par des gars louches parce qu’elle a pas de tunes, et elle danse avec le premier venu pour se défouler. Elle peut faire n’importe quoi, c’est son ter-ter, le Bronx. Son mac – son petit copain, excusez le lapsus, y mettra jamais un orteil parce que c’est trop pourri pour ses chaussures de marque, du coup elle peut bien se faire traiter de salope par tout le voisinage, il en saura jamais rien. | feat Emma Greenwell Elle a toujours l’air sur une autre planète, c’est probablement dû à la weed qu’elle fume de manière absolument continue • Elle adore littéralement les chats, mais elle n’en a jamais eu parce que ça coûte cher à entretenir cette merde. T’façon Dan l’aurait probablement écrasé à pieds joints de rage pendant une dispute, si ils en avaient adopté un •[/color] Indépendante au possible. Toujours capable de se démerder, prête à se casser avec son fils et deux valises au bout du monde si y a besoin. Pas vraiment d’attaches familiales ou amicales. • Pas associable pour autant. Pas super extravertie, mais suffisamment peu coincée pour s’embrouiller avec des gens au rayon fruits et légumes du supermarché ou échanger cinq phrases avec la vieille voisine dans l’ascenseur. Elle s’est jamais retrouvé dans cette situation cela dit, parce qu’il est pété depuis son arrivée, et de toute façon il pue trop la pisse pour que quiconque l’utilise. • Pas égoïste, même si indépendante, attention. Pas non plus altruiste et particulièrement généreuse, mais si vous êtes dans son cercle intime, elle va vous aider de tout son cœur. Après, si vous vous faites agresser dans l’immeuble et qu’elle remet pas votre tête, comptez pas sur elle pour vous dépanner. • Lunatique à mort, avec tout le monde tout le temps, et son renvoi de son lycée ainsi que de plusieurs jobs n’y ont jamais rien changé. Si elle veut gueuler elle gueulera, et pas de traitement de faveur. Que vous soyez son fils, la concierge, un passant, son mari ou un client vous passerez un mauvais moment • Adore chanter, vraiment. Tout le temps. Et très très faux. Et très très fort. Son fils le sait, quand elle est dans la douche il vaut mieux sortir sur le palier si vous voulez pas avoir les tympans explosés. • Elle a une vraie fascination pour les étoiles, et si tout avait été possible elle serait bien devenue astronome. Sauf que quand on s’arrête à quinze ans d’aller en cours poulette on finit plutôt la tête dans le cul que dans les nuages • Très pragmatique. Elle s’occupe d’un gosse, d’un job, de la maison, de ses « études » et elle trouve encore le temps de s’embrouiller avec des gens au hasard dans la rue. Elle a une vie plus que remplie, mais son esprit très pratique l’aide à joindre les deux bouts. Imaginez à quel point elle serait efficace si elle avait pas en permanence trois grammes de cannabis dans le sang pour l’abrutir un peu • Elle a radicalement changé cette dernière année. Nouveau mec, nouvelle école pour Kil’, nouvel appart… Elle a arrêté de parler à toutes ses amies qui l’ont connue avec Dan. Ce qui fait chier, c’est qu’il lui a fallu sept ans pour aller de l’avant et que maintenant qu’elle le fait, elle sait bien que la seule personne qui pourrait la faire revenir en arrière, régresser, tout reprendre à zéro, est justement tout juste sortie de taule. Elle prie juste pour ne pas recroiser son chemin •
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Développe en un minimum de 400 mots l’histoire ou une anecdote déterminante dans la vie de ton personnage.
La vie, c’est tellement putain d’ironique. C’est la tristesse qui te permet de te rendre compte de ce que la joie peut t’apporter, c’est le bruit qui te fait apprécier le silence. C’est absence qui donne de la valeur à la présence. Ouais c’est quand même bien con qu’il ait fallu à Deirdre cinq coquards, quatre côtes cassées et une méchante fracture du crâne pour se rendre compte qu’elle risquait de perdre son mioche si elle se réveillait jamais, et qu’avoir un gosse c’était la plus belle chose du monde.
- KILLIAN !
Deirdre ouvre grand les yeux et hurle le nom de son fils, qui résonne et ricoche dans les couloirs de la clinique Robert Melley, où elle a été admise d’urgence cinq jours plus tôt suite à « une tentative d’homicide » comme le lui diront les flics lors de l’enquête.
- KILLIAN !
L’infirmière qui vient de franchir l’embrasure de la porte sursaute violemment et se casse aussitôt, effrayée par le cri, alors que Deirdre s’apprête à hurler une troisième fois le nom de son bébé. Il faut qu’elle sache où il est, s’il va bien, qui s’en est occupé pendant qu’elle gisait sur ce lit d’hôpital. Ça fait quoi, deux jours qu’elle est là ? Dix jours ? Trois mois ? Elle n’a foutrement aucun indice, et elle flippe sa race que son fils ait été embarqué par les services sociaux, ou pire, soit mort de faim dans son berceau pendant qu’elle comatait, la face contre le carrelage fissuré de leur sordide appart’. Avant, elle pensait qu’à Dan. Dan, Dan, Dan. Elle avait que ce nom au bec. Avoir un bébé, ça l’avait bien faite chier, parce que ça geint, ça pisse, ça t’empêche de crier quand tu jouis pendant l’amour parce qu’il faut pas le réveiller. Maintenant, elle a que Killian à la bouche. Kill, Killy, Killian. Son fils. Elle veut pas qu’il la perde. Les pièces du puzzle se mettent peu à peu à former une histoire logique. Ça cogite là-dedans, dans cette caboche pleine de bosses et d’hématomes. Et a+b, ça fait c et pas autre chose. Dans son cas, Dan + Deirdre, ça fait pas le bonheur de Killian. C’est la seule chose dont elle est sûre. Si elle veut que son gosse vive heureux, elle doit se débarrasser de l’amour de sa vie. Foutu dilemme. Quand elle était toute seule, elle pouvait courir les risques qu’elle voulait. Se faire fracasser par un conjoint violent, c’était son affaire. Mais maintenant, ça l’engage vis-à-vis de son bébé. Elle aurait pu mourir putain. Elle aurait laissé Killian sans maman, avec un père alcoolique et dérangé. Elle peut plus se permettre de s’en taper, de sa sécurité. Elle a toujours su que Dan finirait par aller trop loin et elle peut pas laisser ça arriver encore une fois. Faut voir le bon côté des choses, elle se dit, en appuyant de toutes ses forces sur le bouton de sonnerie qui fait venir les infirmières dans sa chambre. Mieux vaut que la prise de conscience arrive maintenant, alors que Killian a un an, que plus tard. Elle a encore une chance de l’élever dans un environnement sain. Elle va se battre, et elle gagnera. Une aide-soignante apparaît sur le pas de la porte, visiblement agacée par les coups de sonnettes répétés de Deirdre. Celle-ci lui aboie qu’elle veut son fils, là, maintenant. L’employée a beau lui assurer qu’il va bien, qu’il a été placé au service pédiatrie un étage plus bas parce que de toutes façons il avait une bronchite, qu’elle n’a pas le droit de le lui amener, mais que personne ne lui retirera son enfant, Deirdre tempête dans toute la clinique jusqu’à ce qu’on lui remette son fils en main propre. À force de menaces, on déplace le lit du bambin dans sa chambre, juste à côté du sien.
Il est là. Son bébé. Et elle laissera jamais rien lui arriver. Elle va divorcer. A la seconde où elle pose les yeux sur son fils, c’est décidé. Elle va divorcer. Rompre tous les liens avec Dan. Cesser tout contact avec la seule personne qu’elle ait jamais aimé. La seule personne qui n’a qu’à la regarder pour lui provoquer des tremblements et pour embraser chacun des pores de sa peau. La seule personne a qui elle tient. Dan. Le seul à qui elle donnerait sa vie.
Non, c’est faux. Pas le seul. Il y a son fils maintenant.
Ton Pseudopasse ta souris ! Hellooo ! Je m'appelle Jude, j'ai 18 ans et je suis New Yorkaise ! Du coup le Bronx ça me connaît. Mon père est français mais c'est pas ma langue maternelle, je le parle mais je l'écris jamais du coup je me relis beaucoup mais pitié soyez gentils si je fais des fautes. Parfois mes expression sont un peu cheloues aussi du coup. Ah, et aussi, 6 heures de jetlag avec la France du coup vous étonnez pas si je suis là à des heures improbables
Dernière édition par Deirdre Butler le Mar 6 Oct - 23:27, édité 6 fois |
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