| Sujet: dasha + des astres Dim 20 Sep - 23:02 | | Dasha Jules Sedov j'me suis perdu, j'ai bu la tasse. Nom Sedov, Prénom Dasha, Jules, Date et lieu de naissance 9 Nov 1990, New-York, Âge 24 ans, Nationalité Américaine, Origines Russe, Statut matrimonial Célibataire Orientation sexuelle Hétérosexuelle. Job ou Activité Chômeuse, Date d'arrivée au Parking là depuis toujours, Groupe nous sommes de ceux qui survivent, Type de perso pv Crédits hedgekey Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? oui. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? j'suis née ici, j'ai toujours vécu ici. dans le même appart depuis toujours. que dire de plus? Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? en vingt-quatre ans d'existence, j'ai vu mourir plus de la moitié des petits vieux qui ont vécu dans cet immeuble. c'était mon royaume quand je jouais à la princesse, gamine. il est toujours aussi pourri, mais on s'habitue au manque d'épaisseur des murs à la longue. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? j'suis cette môme qui fout rien de sa vie, toxicomane, alcoolique, traînée. ils ont tous un mot différent pour moi, mais dans le fond, sûrement que y en a au moins un qui m'aime bien. | feat mimi elashiry la solitude ça pèse : moi j'vis avec des chats. canaille, voyelle, césar, (napo)léon. de toute façon j'ai pas besoin de colocataires, c'est mon père qui paye le loyer. • mon histoire c'est un secret, c'est des chuchots. y'a peu de paires d'oreilles assez creuses pour l’accueillir. • j'ai récupéré l'appart de mes parents, une merveille (odorante, certe) dans les hauteurs. joli balcon, joli piano. touchez pas au piano. • je sais pas cuisiner, c'est une catastrophe, trop sucré, trop salé. burger king c'est mieux. • y'a de la violence dans mes gestes, mais la finesse elle est là elle aussi, c'est complexe d'être comme ça, et tantôt j't'aime tantôt j't'aime pas. certains disent bipolaire, moi j'dis que c'est des cons. • j'ai des vices qui me bouffent, ya la fête autant que l'alcool et tous ces tazz que j'affectionne tant, non mais vraiment, fêtarde sans limite, j'décole tous les soirs direction la lune, j'm'arrache la tête, j'abuse et j'assume pas le lendemain. • les sentiments j'essaye de pas me prendre la tête avec ça, c'est un puzzle trop long à construire, qui me détruit trop vite. • je fous rien de ma vie, j'suis qu'une squatteuse, ce quartier c'est mon terrain de jeu. casquette vissée sur le crâne, tige de canna entre les lèvres écorchées, je règne. • c'était moi la môme qui mâchait son chewing-gum avec dédain et qui gueulait à qui voulait bien l'entendre que cette immeuble c'était le mien, c'était moi la gamine qui fumait, qui essayait d'faire comme les grands. • j'suis une étoile éteinte. j'ai besoin de quelqu'un pour me faire briller, et peu importe s'il laisse des constellations mauves sur ma peau, pourvu qu'il m'aide à survivre. • | il écrasait ses mégots n'importe où, dégueulassant plans de travail, tables basses et rebords de fenêtre. cendres sur le parquet, sous les lits, au bord de l'évier : l'appartement, c'était un cendar. il les écrasait partout, sauf sur le piano. son piano. ça se voyait rien qu'à son vernis que l'instrument valait une blinde. il jouait tout les soirs, et ses mélodies, elles faisaient courir des frissons sur ta peau, sur celle de ta mère, et peut-être même sur celle des voisins. (dieu sait que les murs sont en cartons.) c'était un homme habile. un homme noir. non, pas noir de peau. noir de poumons, noir d'idées, noir comme du marc de café. il vous laissait souvent, dans ses voyages d'affaire, toi et ta mère. elle, elle était douce, elle était nature, avec son innocence qui réchauffait le cœur, sûrement qu'elle avait volé celle de sa moitié. (là, je parle de ton père, tu me suis?) ce bonhomme, c'était un russe presque cliché. il travaillait dans une entreprise pleine de sévérité, présente partout. celle de la drogue, des armes à feu, des meurtres. la bratsva.
un cheveux sur son costar avait suffit à faire s’effondrer le château de cartes. c'était un homme sans loi, un vrai, qui pouvait tout se permettre. qui le croyait du moins. alors ta mère était partie. elle avait pas la force de supporter ça, c'était une môme écorchée elle aussi, pour autant elle restait blanche comme neige. ah, ces deux-là. un sacré duo d'âmes dépareillées qui avait donné naissance à une gamine qui fût grise (tout au long de son enfance) pour finalement devenir ce savant mélange de couleur, tantôt toute noire, tantôt toute blanche. tantôt douceur, tantôt violence.
sourire pétillant, yeux océans. y'a du charme dans tes ovales quand tu veux, quand tu t'abandonnes pas à la morosité des âmes perdues de ce parking. ya que les paras qui donnent des couleurs à la vie, et tout le reste de tes addictions honteuse. défoncée d'la tête aux pieds, tu t'ouvres enfin au monde. tu plonges dans les abysses, tu mâches plus tes mots. t'es différente.
tu vis seule (ou presque) dans cet appartement trop grand. c'est toujours le même, celui de ton enfance, et le piano est toujours là. l'odeur du tabac froid elle aussi, quand bien même tu fais brûler des tiges d'encens aux quatre coins des pièces. ton père lui a toujours le même type d'occupation, mais il est sur le terrain, à moscou. virements direct sur ton compte, il t'envoie de l'argent à jeter par les fenêtres et parfois gueule un coup au téléphone pour que tu te bouges le cul mais dasha t'es née ici, t'es bonne à rien. t'as même pas besoin de travailler, tu feins une carrière de mannequin au près de papa mais t'as jamais posé les pieds dans les bons quartiers de new-york, ceux qui ne craignent pas. en attendant, pas de nouvelle de ta mère depuis de nombreuses années. enfin, ça c'est le discours officiel. t'as découvert bien assez tôt qu'une ficelle avait effleuré sa nuque, qu'une corde lui avait mordu le cou et c'est à ce moment là qu't'as vendu ton âme au diable.
SOUL.MATEpasse ta souris ! Je m'appelle Marie, j'ai 17 ans, actuellement en terminale littéraire, je vis en Haute-Normandie. J'veux plein de liens, venez me voir, j'vous ferais des bébés.
Dernière édition par Dasha Sedov le Lun 21 Sep - 22:25, édité 8 fois |
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