| Sujet: Louise ⊱ Ouvrir les yeux dans les nuages Lun 17 Aoû - 23:53 | | Louise Maya Allister j'veux rejoindre les hautes lumières Nom Allister, ça sonne américain. Et c'est un vrai paradoxe parce que son prénom est quant-à-lui purement Français. Prénom Louise, c'est joli Louise. C'est doux, c'est sensible. Date et lieu de naissance Elle est née en France, dans la capitale même. C'était en décembre, le vingt-deux, la neige tombait ce jour-là. Âge La petite ne l'est plus autant que ça, finalement. Comme le jour de sa date de naissance, elle a du souffler sur vingt-deux flammes différentes. Nationalité Elle a la nationalité américaine, Louise. Pourtant, elle pense qu'elle n'appartient à aucun pays. Elle s'pense différente la petite, elle s'pense ailleurs, voguant dans son monde à elle. Si elle le pouvait, elle inventerait sa propre nationalité. Origines Ses géniteurs étaient français, paraîtrait-il ! Statut matrimonial Elle est célibataire parce que son coeur est bien trop sensible pour supporter le poids d'un autre. Orientation sexuelle Hétérosexuelle. En même temps, elle n'a jamais testé autre chose. Elle ne se sent pas capable de briser les règles, Louise. Job ou Activité La blonde est belle, son boss l'a compris. Elle danse pour les yeux de ces monsieurs, parce qu'elle n'a pas le courage d'annoncer son départ, parce qu'elle ne se sent pas capable de faire autre chose de sa pauvre vie. Date d'arrivée au Parking C'était il y a bien trois ans. Après un an de galère dans la rue, Louise a été attirée ici. Groupe Nous sommes de ceux qui rêvent. Type de perso Le parfait pré-lien de Charles. Crédits persian rugs Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? Oh oui, avec plaisir même. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? A 18 ans, elle a été foutue à la porte et elle n'a pas eu d'autre choix que de marcher jusqu'à trouver un endroit voulant bien l'héberger. Après un an à errer, cet endroit fut le parking. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Louise n'a pas de mal à aimer les autres, elle le fait peut-être même de trop. Ses voisins, elle les trouve originaux. Ils sont trafiquants, voleurs, malsains mais elle s'en fiche. Elle a enfin trouvé quelqu'un de bien qui lui fait tout apprécier. Alors comment pourrait-elle vouloir d'une autre vie ? Son immeuble, ses voisins, pour rien elle ne les quitterait. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Louise ne se fait pas remarquer, elle se débrouille pour toujours passer outre des projections. Le biais par lequel les autres la connaissent, c'est par Charles. Le jeune homme est un dealer réputé du parking, et le fait d'être toujours vu avec la blonde a fait monter la côte de popularité de cette dernière. Mais il ne faut pas confondre popularité et popularité. Louise est loin d'être la princesse du parking que toutes les autres jalousent et que tous les hommes envient, elle est simplement un peu plus existante, maintenant. | feat Alice Isaaz Louise chante dès qu'elle le peut ; elle rêve d'en faire son véritable métier mais c'est un secret dont le seul à être au courant est Charles. ⊱ Son sourire est sa marque de fabrique, vous ne la verrez jamais tirer la tronche. ⊱ Elle ne supporte pas qu'on l'appelle « ma poupée », ça lui rappelle de trop mauvais souvenirs. ⊱ Depuis qu'elle est enfant, elle est la première fan de la célèbre Beyoncé. C'est un peu son modèle. Elle souhaite un jour porter l'une de ses tenues, et savoir danser comme elle. Seulement, elle ne peut pas se permettre de faire ça parce qu'elle doit danser d'une toute autre façon, au travail. Elle connaît toutes ses chansons par cœur, d'ailleurs. ⊱ Autrefois, Louise sniffait tous les jours, du temps où elle fréquentait son premier amour. Depuis sa rencontre avec Charles, elle a arrêté mais elle a continué à fumer de l'herbe. Une drogue reste une drogue et elle est – malgré elle addict. ⊱ Louise a une passion originale pour une fille aussi douce et sensible qu'elle : elle est fan de moto. Ça casse un peu le mythe mais une passion ne se contrôle pas, Louise a toujours été fascinée par la vitesse de ces engins et rêve de parcourir l'Amérique sur une Harley Davidson. ⊱ Son doudou est le seul souvenir qui lui reste de son enfance et elle l'a toujours dans sa chambre. Elle dort avec tous les soirs, pour ne pas se sentir seule. ⊱ Elle ne l'avouera certainement jamais à l'intéressé mais pour elle, la première nuit qu'elle a passé avec Charles a été la meilleure de sa vie. Elle a ressenti de la tendresse, pure et véritable comme elle ne l'avait jamais ressentie auparavant. ⊱ Le petit secret de Louise, c'est qu'elle adore danser sous la pluie. Pas danser comme une strip, mais plutôt danser comme Beyoncé. Dès que les premières gouttes du ciel tombent à terre, elle se prépare pour aller bouger son minois sous l'averse. ⊱ Louise est amoureuse des fast-food. Son menu préféré, c'est même le big mac ! Et même parfois lorsqu'elle n'a pas faim, elle commande quand même son hamburger rien que pour manger exclusivement les cornichons. C'est ce qu'elle préfère. ⊱ Louise, elle peut t'appeler "bébé" alors que c'est la première fois que vous parlez ensemble. Elle aime bien les petits surnoms, tant que c'est pas trop fort pour être déclaré. Par exemple "je t'aime", elle ne le dira jamais (ou seulement si elle voit une vraie valeur à prononcer ces deux mots).
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Le miroir projette son portrait, visage reflété. Elle est accoudée sur le lavabo, la tête prise entre ses deux mains. Son cœur bat encore très vite, son poux respire vivement. Elle aimerait pouvoir relever les yeux, mais elle n'en a pas encore le courage. Comme c'est dur de se voir tel que l'on est, comme c'est dur de s'accepter. Aujourd'hui, elle sait qu'elle ne ressemble pas à d’habitude. Si elle lève la tête, elle ne verra pas ces pommettes rosées, ces yeux pétillants et ce sourire ravissant. Si elle lève la tête, elle ne verra pas ces cheveux brillants, ce regard émerveillé/émerveillant. Alors elle ferme les yeux, et puis elle songe pendant quelques secondes. Des songes malsains, des songes obscènes. Des songes dont elle n'a pas l'habitude de faire rentrer en elle. Elle a encore du mal à réaliser la scène, comme si cela s'était passé il y a une fraction de seconde. Pourtant, elle se souvient nettement du poing venant frapper son visage aussi pur. Ensuite, ce ne sont que de vagues évocations. Un homme qui accourt vers elle, qui lui prononce trois mots auxquels elle est incapable de répondre et puis qui va cogner son petit ami en le faisant fuir. Elle se souvient avoir voulu que cet inconnu laisse son amoureux tranquille, elle se souvient avoir voulu crier que tout allait bien, elle se souvient être amoureuse d'un homme malsain. Et puis elle rouvre brusquement les yeux, ne voulant pas confondre rêve et réalité. Elle veut relever la tête mais elle n'en a toujours pas encore le courage. Il lui faut encore quelques minutes. Cette-fois ci, elle ne se risque pas à éteindre son regard par peur de ne plus jamais le voir s'éveiller. Elle préfère fixer le fond du lavabo, en n'écoutant que les rappels de son cerveau. Quand elle s'est réveillée toute-à-l'heure, elle était dans le lit de l'inconnu. Elle s'est malproprement insultée, elle s'est dit qu'il ne méritait pas d'avoir été trompé. Et puis, Charles a été là. Il a été là pour lui faire oublier ses peines, pour guérir ses maux, son cœur qui saigne. C'est à ce souvenir qu'elle a le courage de relever la tête pour faire face à son reflet. Du bout de sa manche, elle essuie le mascara qui a coulé le long de ses joues. Elle détache ses cheveux, elle verse sa dernière larme et puis elle fixe son regard à travers la vitre. Elle se fixe, et puis elle fini par sourire, parce qu'elle est bien plus jolie comme ça. - Spoiler:
Elle est née orpheline, Louise. On pourrait croire qu'elle aurait pu tomber sur une famille aimante qui aurait voulu lui offrir une jolie vie de famille mais loin de là est la vérité. La femme qui l'a adoptée, c'était simplement pour toucher un peu plus d'argent. Elle a emmené Louise à New-York avec elle, elle lui a donné son nom de famille pour faire mieux sur la carte d'identité et elle lui balançait simplement un billet de cinquante euros tous les mois à travers le dessous de sa porte de chambre. Elle a grandi dans la misère, Louise. Et pourtant, elle a toujours eu le sourire jusqu'aux oreilles - s'estimant simplement heureuse qu'on ait pu (là-haut) lui offrir la vie.
A ses dix-huit ans, la jolie blonde pimpante a été foutue à la porte. Elle s'est retrouvée avec une robe déchue, des souliers usés aux pieds et un sac-à-dos avec un doudou à l'intérieur. Ce jour-là, son âme s'perdait, elle se sentait couler. Mais elle n'a certainement pas baissé les bras Louise, car sa vie était bien trop précieuse pour qu'elle puisse la laisser filer comme ça d'entre ses doigts. Alors elle a marché, elle a cherché. Elle était en quête d'un abri pour une nuit, d'un travail pour une vie. Pendant une année toute entière, elle a vécu dans la rue. Elle a fait des rencontres, elle a découvert un autre monde. L'envers du décor. Elle a fini par trouver un job qui lui promettait quelques pièces à ses dix-neuf ans, dans l'quartier de Bronx. On lui demandait de danser avec juste une couche de tissu sur le dos et on lui donnerait en échange sa paye. Sans réfléchir, elle a accepté en pensant qu'elle ne méritait pas mieux que ça et qu'il lui fallait de toutes évidences bien trouver quelque chose pour changer de vie.
C'est au club qu'elle a rencontré son premier amour. Ce type vêtu proprement et souriant à pleine dent, comme elle. Il a passé sa main sur sa joue, il a effleuré ses lèvres, il lui a dit des mots doux. C'était la première fois que quelqu'un portait attention à Louise, elle se sentait enfin remarquée et elle succomba pour se sentir exister. Mais rien ne s'est jamais passé comme elle aurait pu l'espérer, ce fût de loin le plus malsain des contes de fées. Elle couchait avec lui chaque soir, plusieurs fois dans la même nuit parfois. Il lui demandait de s'occuper de la maison et d'être amoureuse de lui. Naïvement, c'est ce qu'elle a fait parce qu'au fond, elle le pensait parfait.
Un coup, deux coups, trois coups. Louise ne les comptait même plus. C'était devenu une normalité, une banalité. Il la punissait parce qu'elle faisait de mauvaises choses, ça devait simplement être pour la remettre sur le bon chemin. Pourtant, elle n'avait jamais rien fait de mal, Louise. Jamais. Elle était toujours trop prudente, elle n'avait jamais osé enfreindre les règles. Parfois, elle le faisait mais c'était juste parce qu'il l'incitait. C'était bon pour lui, c'était bon pour elle qu'il disait. Alors elle le suivait, elle saisissait le billet et allait s'enfermer dans la salle de bain pour sniffer. Après, il en profitait. Elle devenait encore plus manipulable qu'elle ne l'était déjà et il l'appelait « ma poupée ».
C'est Charles qui l'a sortie de cette emprise. Après un an d'enfer inavoué, elle s'est enfin sentie en sécurité. Elle est tombée sur un bonhomme, un véritable bon homme. Elle a pris conscience de ces années de malheur et elle a peu-à-peu appris à vivre auprès de Charles. Les rires à en avoir les larmes qui coulent pour de bonnes raisons, les confidences pour se libérer, les sourires sincères échangés et les nuits de réparation d'âme. On aurait pu lui prescrire n'importe quel médicament, rien n'aurait été plus efficace que lui. Il l'a sauvé, et continue de la sauver jour après jour, année après année.
Louise a gardé sa misérable vie. Elle est toujours coincée dans cet appartement miteux, lui offrant simplement l'eau et l'électricité. Elle a toujours ce job à plaindre, elle est toujours obligée de s'exhiber pour payer son loyer. Mais Louise s'en fiche parce qu'elle est quand-même heureuse, à présent. Et tout ça, c'est grâce à Charles. Son Charles.
Je suis foutrement heureuse d'avoir passé le cap des seize ans il y a quelques jours parce que sinon, j'aurais du me grandir d'une année pour pouvoir m'inscrire ici. Oui, j'aurais fraudé parce que ce forum est une perle. (me tapez pas ) J'suis sous l'charme et j'espère pouvoir m'intégrer facilement parmi vous !
Dernière édition par Louise Allister le Mar 18 Aoû - 14:44, édité 5 fois |
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