| Sujet: JORDEN ► liars turn me on Mer 12 Aoû - 18:45 | | JORDEN KLAUS GUNTHER but it wasn't and we weren't. Nom Gunther, Prénom Jorden, Date et lieu de naissance 28 octobre, Moscou, Âge trente-sept ans, Nationalité russe, Origines russes et allemandes, Statut matrimonial séparé, divorcé sentimentalement, Orientation sexuelle les femmes, Job ou Activité mécanicien de jour, leader d'un groupe de combat de rue la nuit, Date d'arrivée au Parking il y a huit ans, Groupe ceux qui survivent, Type de perso Scénario d'Ange Crédits odistole, Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? oui. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Il y a huit ans, suite à une rupture qui a failli le tuer. Elle était son étoile, sa folie. Maria, c'était une jolie au bout du nez poudré, au mascara qui coule quand elle pleure des larmes de crocodile, ses bas de soie inévitablement troués au mollet comme si des doigts les avaient percés, tentant de la retenir, sans succès. Jorden, il avait pas grand chose dans son sac, quand il a débarqué. Le vieux colt adoré de son père qu'il a piqué avant de s'enfuir de la maison familiale, quelques fringues, une flasque de vodka dans la poche de son jeans. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Jorden, il n'en pense rien. Il s'en balance de ces gens, de leurs addictions, de leurs fantômes et de leurs vies merdiques. L'immeuble, c'est un toit. Jorden, il n'a pas besoin de plus pour survivre dans ce quartier. Ses possessions ne valent pas grand chose, le verrou de sa porte ne sers quasiment jamais. Jorden, tant qu'on ne l'emmerde pas, c'est le voisin qui n'existe pas. Il est absent, fait acte de présence avec une jolie fille à son bras, l'abandonne entre ses draps, retourne à sa vie sans avoir mémorisé son nom. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Jorden, il est plutôt facile à identifier, dès qu'il ouvre la gueule. Ses mots sont mâchés, trempés dans son accent russe dont il ne pourra jamais se séparer. Faut pas croire qu'on peut lui marcher sur les pieds, il décoche une droite comme pas un. Sa réputation, les hommes des bas fonds la connaissent, ceux qui comme lui portent un nez enflé, un œil cerné de bleu, ou une côte douloureuse. Ceux qui aiment avoir mal, ceux qui aiment blesser. Ces types contre lesquels il s'est battu, ils le regardent avec respect. Les autres, le regardent comme s'il n'était personne. L'anonymat, ça lui va. | feat tom hardy • Jorden, il a une veille guitare désaccordée qui hante une chaise dans son appartement. Quand il la gratte, il revoit l'image de Maria, dansant lascivement sur la musique, aux petites heures du matin, après une bouteille de vodka. Ça lui rappelle le bon temps, ça lui fait mal. Il n'en joue jamais, il est interdit d'y toucher.
• Le corps de Jorden, il est mal en point. Les membres cassés, les bleus, le sang, il a eu sa dose. Ça ne l'effraie pas, la violence. Il était gamin que son père le cognais, trop défoncé pour réaliser. Sa mère, elle regardais vicieusement, contente d'avoir passé la cible à ses gosses. Jo, faut pas lui parler de ses frères et sœurs, ils sont morts à ses yeux. Son sang, il est sur le pavé, pas dans leurs veines.
• Jorden Gunther c'est le type qui n'aime que pour une nuit. Il regarde la fille dans le bar et elle est hypnotisée par ses réponses à mi-mots, par son accent qui se cogne aux murs. Pour un instant, elle porte le nom de Maria, et l'alcool est assez puissant pour qu'il l'imagine rouler les 'R' dans ses robes affriolantes. Les autres, ce sont des copies, des faux semblants, des filles à jeter.
• Gunther, il est habile de ses mains. Elles sont calleuses, cornues, rudes, mais elles le font vivre, elles le font aimer, elles le font saigner. C'est là où il a le plus de cicatrices, sur ses mains. Ses dix doigts lui versent un verre, ses paumes le relèvent lorsqu'il fait face au béton. Les mains de Jorden, elle racontent son histoire, suffit juste de savoir déchiffrer.
• Jorden, c'est le type qui ne sait pas être sédentaire. Son appartement est comme le jour où il a emménagé. Les murs sont d'un blanc qui a viré au jaune. Les meubles sont peu nombreux. Seul le désordre permanent dénonce son existence entre ces murs. La peinture, la décoration, les électros, c'est pas dans sa nature.
• Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, comme ces gens qui s'insinuent sous la peau, crevant les défenses, comme s'ils avaient toujours appartenu à son monde. Ces gens là, ce sont des étoiles, des petits points scintillants dans le noir de son existence. On oublie souvent de préciser, que la lumière, de trop proche, elle brûle.
• Jorden, c'est le type aux jeans troués, aux t-shirts délavés. Jorden, personne ne l'a jamais vu en chemise, si ce n'est Maria, le jour de leur mariage. Il refuse d'être bien comme il faut, d'avoir de la classe. Il est toujours habillé comme s'il allait passer la soirée au bar. Ses t-shirts tachés de sang deviennent des torchons pour ces deux jours par année où il se dit qu'il devrait peut-être s'occuper de la poussière qui encombre son téléviseur de l'époque jurassique.
• Chose à ne pas aborder avec lui, la drogue. Il en fait une maladie, il lui en veut, il la déteste. Son âme se révolte à la mention de cette salope, de cette voleuse d'avenir. Ce point, il n'est pas négociable. Jorden, c'est le type qui balance ta consommation par la fenêtre, répugné par ces substances, insupporté par leur destruction insensée.
• Jorden, c'est parfois le silence, parfois la rage. Il ne raconte pas sa vie au premier venu, pas même aux amis de longue date. Les gens, il peut leur gueuler dessus, sans pour autant en avoir quelque chose à faire, ou justement, parce qu'il les aime bien. Faut pas se poser de questions, faut pas tenter de le deviner. Il n'est pas une créature d'habitudes.
• Il y a de ces gens qui se content de peu, pour qui la vie est bien assez. Jorden Gunther est de ces gens.
| Daddy Son père avait la volée facile. Le genre d’homme que la guerre a façonné et qui ne sait plus exister en paix. Son père, il avait le coeur trempé dans le sang de ses frère, plus aucune compassion pour cette femme qu’il avait un jour aimée. Les gamins, ils ont étés faits avec violence, ils ont étés forcés dans ce monde. Quelques filles, quelques garçons. Quelques bons à rien ayant hérité des vices de leur père et de la lâcheté de leur mère. Des déchets de la société, c’est ce qu’ils sont devenus. Jorden, qu’on ne lui parle pas de famille, la sienne est un boulet. Ils se tuent, se tirant vers le bas, les uns les autres, gueulant des conneries pour échapper à leurs responsabilités. Qui sait, peut-être qu’ils se sont entretués, peut-être que leur destruction les a rattrapés. Jorden, il s’en est sorti, de cette consanguinité qui le rendait malade. Le plus loin possible ne sera encore jamais assez loin.
Maria Elle et ses longues jambes qui hypnotisent. Maria, elle était son étoile, brillant dans la crasse d’un vieux cabaret russe. Elle avait ce sourire triste qui lui arrachait le coeur, ses cheveux bouclés dansant sur ses épaules lorsqu’elle retirait sa robe. Maria, ce fut sa raison, cette âme dont l’optimisme bouffait sa noirceur. Jorden, il en a eu les jambes coupées, ne se rappelant même pas être tombé. On lui avait tellement rabattu les oreilles avec ce concept stupide, avec cet amour à la con. Il ne connaissait que l’amour physique, que les filles d’une nuit sans prénom, que les bouteilles sans fond. Elles étaient douces, mais jamais tragiques. Aucune d’elles ne l’avait captivé comme Maria. La façon qu’elle avait de rouler ses ‘R’ et de le question sur tout et sur rien. Quand il mentais, elle le confrontais à sa connerie. Maria, elle était difficile, capricieuse du haut de ses talons hauts, ses dentelles toujours blanches, ses lèvres toujours rouges. Elle donnait envie d’être salie, et Jorden ne passais pas bien longtemps sans passes ses doigts dans les boucles de Maria, avant de ses laisser descendes jusqu’à ses hanches. Une fille comme ça, ça ne s’oublie pas. Ils se sont consumés durant sept ans, avant de finalement se brûler l’un l’autre. Il détestais son absence, ces longues nuits où elle était loin. Rien ne lui plaisais plus que de la regarder danser à travers la fumée, du fond du bar, mais elle étouffait, d’une overdose de lui, de son mari. Elle s’évadait, de quelques cachets, d’une ligne de temps à autre. Maria, elle se sentait vieillir mais ne voulais que planer au dessus du temps. Jorden, il a gueulé, tout détruit, puis il est parti. Son carnage lui appartient. Son amour, il était mort depuis longtemps. Maria a mis feu aux restes de tendresse qu’il avait pour elle. On ne revient pas de ces trahisons, on ne pardonne pas cet affront.
West Sans l’avoir juré, sans l’avoir voulu, Jorden avait mis de l’espace entre lui et les autres. Plus personne n’aurait l’attraction qu’avait Maria. Dans cette grande ville où il s’est retrouvé coincé, c'était déjà mieux que Moscou. Et vint cette femme qu’il ne faut pas aimer. Celle qui tue d’un regard, celle qui ne s’excuse pas d’exister. Et dans ce bar, trop tard, noyé dans son verre, Jorden l’a vue foutre la raclée à un type aux mains baladeuses. Ça l’a fait sourire, de voir que toutes les femmes ne sont pas aussi dociles que l’était sa mère. West, elle n’est pas venue lui parler, elle avait autre chose à faire que de chasser le mâle. Jorden aurait grommelé quelque chose, ne sachant pas, lorsqu’il a posé les yeux sur elle, qu’elle serait la femme à contredire ses préjugés, son sexisme, ses idéaux datés. Sauf que quelques jours plus tard, elle était au même bar, battant tous ces imbéciles au billard, sous le regard admiratif de Jorden. Il se serait fait laver, il a préféré rester dans son coin. West, elle lui a fait de l’effet. Comme s’il n’arrivait pas à se l’enlever de la tête. Oui, elle était belle, mais c’était plus que ça. Un soir, elle est débarquée, dans ses pantalons de cuir, prête à se battre avec le premier venu au parking. Jorden, il a regardé de son balcon, ne voulant pas se mêler des querelles qui ne le regardent pas. West a foutu des coups, plus qu’elle en a pris. Il l’a retrouvée, quelques heures plus tard, ensanglantée, dans la cage d’escaliers. Elle a dit oui à un verre de Vodka et une douche. Jorden ne l’avouera jamais, mais cette fille le terrifie. Elle est intouchable parce qu’elle est sans peurs. Depuis, elle passe de temps en temps partager une bouteille, l’emmerdant pour un combat qu’il ne lui accordera jamais. West, ça ne s’explique pas.
Ange Il faut croire au destin pour apprécier que ces deux là ce soient trouvés. Ange, c’est la fragilité des émotions, c’est ce junkie qui a passé le pas de la porte de Jorden, une nuit un peu trop humide. Jorden et la haine de la drogue. Jorden et le bon qu’il voit chez Ange. Jorden et cette incapacité d’exprimer ses pensées. Jorden qui secoue plutôt que de demande pourquoi. Jorden, il grogne et il jappe, faute de pouvoir mordre une créature telle qu’Ange. C’est sans réaliser que malgré son attitude sauvage, le gamin reviens toujours. Cette dope qui semble faire vivre Ange, Jorden a traversé un océan pour y échapper. Mais les failles de l’homme sont plus souvent dans sa tête que dans son corps. Ange, il s’est incrusté sous la peau de Jorden. Il vient à manquer au russe lorsqu’il tarde trop entre ses venues. Jamais Jorden ne l’avouera, mais sous ses mots et sa rage, il s’en fait pour le gamin. Il n’a pas pu sauver ses frères, il n’a pas pu sauver ses soeurs, mais il aimerait croire qu’il n’est pas trop tard pour Ange. sheaskedwhypasse ta souris ! Hello, je m'appelle Isa. J'ai vingt cinq ans. J'aime les liens tordus, le café et le cosplay. Et c'est le plus important.
Dernière édition par Jorden Gunther le Jeu 13 Aoû - 6:33, édité 10 fois |
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