Développe en un minimum de 400 mots l’histoire ou une anecdote déterminante dans la vie de ton personnage.

Mon arrivée dans ce monde ne s'est pas fait sans heurt, pour une naissance il a bien faillis y avoir deux morts. Je suis né prématurément et la grossesse de ma mère a été extrêmement difficile et dangereuse pour elle. Pendant l'accouchement il s'est passé quelque chose et ma mère à perdu beaucoup de sang. Elle a du être perfusée et aurait très bien pu mourir si elle n'avait pas été à l'hôpital, et moi avec. Mais j'ai survécu, et elle aussi. Même si j'ai passé un long moment en couveuse et qu'on a découvert que j'avais une malformation cardiaque qui me rendrait fragile toute ma vie. Mes parents ont été mis au courant que peut être un jour j'aurais surement besoin d'une greffe.

Mais en grandissant je n'ai jamais eu de gros problèmes de ce côté là. J'ai toujours été bien suivit. Au point qu'au final je n'avais qu'un rendez vous par an, ce qui a contribué à ce que mon père m'a fait. Bref on en est pas encore là. Pour le moment on va raconter mon enfance. Ma mère a toujours été au petit soin pour moi. Elle me laissait tout faire j'étais son petite prince, au point qu'elle en délaissait même mon père parfois. D'ailleurs ça l'énervait. Il avait déjà faillis la perdre pour de bon à cause de moi mais ça continuait maintenant. Du coup mon père ne m'a clairement jamais aimé. Il ne s'est jamais occupé de moi et même pire que ça il a dit une fois clairement à ma mère qu'il aurait préféfé que je meure. Je l'avais entendu lui dire. Je le savais déjà mais l'entendre c'était... mon propre père dire ça. Et encore c'était pas le pire.

Quand j'ai eu 12 ans ma vie à changé. J'attendais ma mère devant l'école comme tout les jours pour qu'elle me ramène à la maison mais elle n'est jamais venu. Mon voisin est arrivé et il m'a dit qu'il devait m'emmener vers mon père. Alors il m'emmena à l'hôpital où ma mère se trouvait dans un état critique. J'ai pas eu le droit de la voir, ni à ce moment là ni après. Pour l'enterrement non plus je n'ai pas pu, le cercueil est resté fermé. Je me souviens avoir pleuré toutes les larmes de mon corps. Et pourtant j'allai passer les 10 prochaines années à pleurer encore et encore.

À la maison les choses sont devenues invivables. Mon père s'est mis à boire toujours plus et quand il avait assez bu il me faisait payer la moindre chose. Et dans ces moments là il me frappait. Au début c'était assez rare, quelques soirs dans le mois. Puis c'est devenu de plus en plus fréquent. Jusqu'à ce que ça devienne tout les soirs. Je n'allais même plus à l'école pendant un moment pour éviter que l'on voit mes bleus sur le visage et sur le corps. Mais bon mon père restait quand même sobre un peu parfois mais c'est pour autant qu'il s'occupait de moi. J'ai donc du apprendre à me débrouiller seul. Mon père arrêtait de me frapper parfois pour qu'on ne comprenne pas ce qui se passait chez nous, et moi je n'osais rien dire. Mais du coup même le cardiologue n'a rien vu quand je passais des examens.

Et quand j'ai eu 15 ans ça a encore empiré. Un soir où je dormais paisiblement mon père est monté dans ma chambre. Il avait bu comme jamais ce soir là. Il est venu vers moi et il a commencé à me toucher, posant une main sur ma bouche pour m'empêcher de faire quoi que ce soit. Le reste je vous laisse l'imaginer mais c'est loin d'être rose. Et ça c'est reproduit plusieurs fois. En grandissant j'ai voulu me rebeller et me battre mais j'avais beau frapper mon père il ne sentait rien. Alors parfois pour être sur il m'attachait ou des trucs comme ça. Bref C'était pas joli joli. Et alors qu'en grandissant je me suis rendu compte que j'aimais les hommes j'ai jamais eu de petit copain. J'avais trop peur qu'on me touche. De toute façon je ne parle pas beaucoup de mon homosexualité.

Mon père m'aura terrorisé pendant des années. Mais finalement j'ai finis par en parler. Et là tout c'est emballé. Je n'osais même plus rentrer chez moi. Le temps de l'affaire j'ai logé chez un des policiers qui s'occupait de l'affaire. Il m'a hébergé pour me protéger. Je suis resté là bas 6 mois. Le temps que tout soit fait pour que mon père soit envoyé en prison pour tout ce qu'il m'a fait. Mais je ne pouvais plus continuer à vivre dans cette maison à San Francisco. Alors j'ai déménagé. Je voulais changer de vie. Alors je suis allé vivre à New York. J'ai seulement gardé le contact avec le policier qui m'avait protégé tout ce temps, au cas où un jour j'ai besoin d'aide. Et puis je me suis retrouvé au Parking où j'ai un petit appartement. Rien de bien fou mais assez sympa pour y vivre. J'ai aussi un travail dans un fast food histoire de pouvoir payer mon loyer. Le début d'une nouvelle vie. J'espère que celle là sera mieux. Mais même si j'ai laissé ma vie d'avant derrière moi c'est pas pour autant que j'ai arrêté mes suivit médicaux même si j'aurais jamais assez d'argent si une greffe cardiaque devient nécessaire. Sauf qu'en plus de mon suivit cardio j'ai aussi un suivit psy qui s'est rajouté. Bref je suis pas encore tranquille.