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Anonymous
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MessageSujet: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 19:17
Deimos Volosenkov
Just because you're paranoid
doesn't mean they're not after you
Nom Volosenkov. Je sais ce que vous pensez. Vous vous dites que Volosenkov, ça n’as rien d’un nom américain, et vous ferez semblant de vous en foutre alors qu’au fond vous crevez d’envie de savoir d’où ça vient. Vous allez être déçus. Déçus parce qu’à part mon nom, il n’y a rien de bien exotique chez moi. À moins que vous ne trouviez le Canada saugrenu.  Prénom Ma mère était une femme de science. L’astronomie et la physique, c’est ce qu’elle aimait le plus. Elle aurait pu avoir un avenir, mais elle a préféré faire sa rebelle. Elle avait cette « obsession pour Mars. Honnêtement, je n’ai pas de mal à y croire, parce qu’à mon frère et moi, elle a donné le nom des deux lunes de la planète rouge. Deimos pour ma part, Phobos pour mon frère. Allez savoir pourquoi c’est à moi qu’on a donné le nom du satellite le plus difforme d’entre les deux. C'est triste de penser que la seule façon qu'elle ai trouvé de se rapprocher de l'astre, c'est en prenant du crack.Date et lieu de naissance Ma pauvre vie à débuter dans un autre ghetto pas mieux que celui où je vis à présent. Je suis né dans le downtown eastside de Vancouver, sans aide médicale, un certain 29 février 1992. Eh oui, je suis tombé en plein sur le jour de plus d’une année bissextile. Inutile de dire qu’étant gosse ça me faisait vachement chier de ne fêter mon anniversaire à la bonne date qu’une fois aux quatre ans.    Âge J’ai quand même 23 ans malgré tout. Eh non, naitre un 29 février ne fais pas de moi un être qui défis le temps. Je vieillis comme tout le monde.    Nationalité Étant née à vancouver, je suis canadien. Ben oui, je mets du sirop d’érable dans tout ce que je mange, je dis toujours « eh » en fin de phrase, et je joue au hockey. Elle est ou ma chemise à carreaux? Origines Vous l’aurez deviné, mes origines ne sont pas canadiennes. Volosenkov, ça sonne pas très patriotique. Mon père est un immigrant russe, voilà d’où ça vient. Est-ce que je parle russe? Pas le choix. Mon père n’est pas un homme dont la sobriété est une matière dans laquelle il excelle. Quand il boit, il parle russe, et si tu veux survivre, t’es mieux de comprendre ce qu’il te raconte. Statut matrimonial Je crois que la seule vrai copine que j’ai jamais eu, c’était à 13 ans. Je me souviendrai toujours de cette gamine. Évidemment, tout ce qu’on faisait c’était se tenir la main et se bécoter les joues, mais elle a été ma plus grande amie. On serait probablement toujours amis si je n’avais pas fuis le canada. En franchissant la frontière depuis la Colombie-Britannique, j’ai traversé plusieurs états avant d’arriver dans celui de New-York, alors évidement, j’ai eu des relations, mais ça n’as pas duré. C’est pratique quand tu peux simplement foutre le camp et ne jamais revoir la personne en question.  Orientation sexuelle J’ai quitté mon pays d’origine en assumant pleinement mon homosexualité. En traversant la frontière, je pouvais tout recommencer à zéro, et je pouvais enfin vivre en étant moi-même. Du moins un peu plus que quand j’étais dans ce bled pourris de Vancouver. D’ailleurs, la seule personne qui fut au courant de mon orientation sexuelle fut cette amie que je laissai derrière moi en fuyant mon père. Elle est la seule chose que j’ai regretté d’avoir abandonné.  Job ou Activité J’ai été plutôt chanceux. J’ai rapidement trouvé un boulot en tant que commis dans une petite épicerie de quartier, à seulement quelques pâtés de maison du Parking. Date d'arrivée au Parking Je suis arrivé au parking en 2012, à 20 ans.  Groupe De ceux qui survivent Type de perso inventé Crédits vitriol  Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? oui.

Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? rJ’ai emménagé au parking parce que je ne pouvais tout simplement plus supporter de vivre avec autant de personnes. La plupart des gens auraient dit que 4 personnes, ce n’est pas si mal, mais moi, c’est trop. Alors dès que j’ai eu assez d’argent dans mes poches, j’ai fait mes valises. C’est gens étaient biens, ils m’avaient évité un hiver dans la rue, mais aussi désolé que je puisse l’être, je ne pouvais plus vivre avec eux. J’étais dans le Bronx depuis 1 an déjà, et ça fait maintenant 2 ans que j’ai enfin mon chez-moi tranquille, avec une multitude de serrures à la porte pour m’aider à ferme l’œil la nuit. Oui, j’ai toujours peur de lui, mais surtout, je ne sais plus comment dormir depuis qu’on à enterré ma mère à moins de deux mètres de mon lit.
Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? L’immeuble me va. C’est un endroit comme les autres, en béton, sale, tagué de partout. Il est droit et il tient debout, alors ça me vas. C’est mieux que de dormir sous un pont et sur une bâche trouée. J’ai mon endroit à moi, où je peux reprendre contact avec moi-même, avec la réalité qui me bouscule quand je sors dans la rue. Parfois je trouve que tout vas trop vite pour moi, je n’arrive pas à suivre le rythme des habitants. D’ailleurs, ceux-ci sont plutôt sympas. Certains me fichent la trouille, avec leurs gueules de tueurs ou de morts, mais ça vas. Je n’ai peur que d’une seule personne.
Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Je ne traine pas énormément avec les autres habitants. Je suis une ombre parmi d’autres et je glisse prêt des murs pour ne pas qu’on me marche dessus. Plusieurs m’ont probablement déjà vu à l’épicerie du coin, ou je suis l’un des deux seuls commis qui y travaillent. C’est un travail qui me plait, parce que je n’ai pas a regarder les autres dans les yeux en emballant leurs trucs. Je ne sais pas m’y prendre avec les gens, on me dit que je suis étrange, parfois en riant, parfois en reculant. De toute façon, je n’ai pas besoin de qui que ce soit dans ma vie. Je peux me débrouiller seul. Je sais que j’en suis capable.



feat Timur Simakov
PARANOÏAQUE

Tes mains tremblent et ton cœur bat. Vite. Trop vite. Ta respiration est laborieuse, tu panique. C’était ton père, tu jurerais que c’était lui. Pourtant non, ça n’était qu’un passant. Et c’était un inconnu aussi, toutes les autres fois où tu as cru que c’était la fin, que Yevgeny était de retour. Ça te fait faire des choses, cette peur. Ça te pousse à te cacher, à te cloitrer. Ça te pousse à regarder derrière ton épaule à tous les 15 pas, au cas où. Ça te pousse aussi à acheter une arme à feu, que tu ne quittes plus, parce que tu refuses de te faire tirer dessus une seconde fois. Parce que tu sais que tu n’auras pas de seconde chance.

INSOMNIAQUE

Tu peux plus dormir. Tu sais plus comment faire. Quand finalement tu fermes les yeux, c’est pour les rouvrir trop tôt, dans la terreur et l’angoisse. Tu prends des cachets pour dormir, mais tes mauvais rêves te gardent éveillé. Ça te rend tout drôle, ce manque de sommeil constant. T’as les humeurs changeantes, imprévisibles et incontrôlées. T’es désolé, tu dors pas bien, c’est tout. Pour compenser tu cale des litres de redbull.

ÉMOTIF

Tu vis mal tes émotions, tu les retiens trop, elles s’accumulent en toi et elles explosent. Pourtant, émotionnellement, t’es plutôt fragile. Comment tu fais pour ne pas éclater en un milliard de morceaux? T’es socialement inapte, tu ne sais pas t’y prendre avec les gens. Quand tu traînais avec cette bande de hippies, ça ne paressais pas, parce qu’ils étaient tous bien trop plein de love pour te rejeter. Cette émotivité te rend parfois impulsif et te fait prendre les mauvaises décisions, la plupart du temps. Tu ne te contrôle pas très bien.

PRAGMATIQUE

Ça semble contradictoire, non? Et pourtant c’est ce que tu es. Les faits inexacts te font angoisser. Les asymétries non calculées aussi. T’aime avoir raison et t’aime te baser sur des faits. T’aime contrôler ce qui se passe autour de toi, ne pas avoir de surprise, et toujours avoir un plan b, c et d. C’est drôle, parce que même pragmatique, tu agis témérairement. Fait attention à toi petit parce que ce n’est pas ton père qui aura ta peau, c’est toi-même.

MALADROIT

Tu t’enfarge, tu te cogne, tu manques une marche, tu échappes. T’attrapais pas le ballon quand on te le lançait, tu le réceptionnais avec ton visage. T’aimerais être capable d’aider les gens sans mettre leur vie et la tienne en danger. T’es trop distrait pour ça.

GREY-ROMANTIC

Tu aimes les gens, c’est vrai. Pourtant tu les blesse à chaque fois. Tu ne tombes pas en amour aussi facilement que tout le monde, pourtant tu en as autant besoin que les autres. Tu ne fais pas confiance aux gens, mais tu veux qu’eux ils te fassent confiance? Redescend sur terre Deimos. Ce n’est pas que tu n’aimes pas les gens, c’est que tu ne tombes pas facilement en amour. Vraiment pas facilement. Même qu’il te faut énormément de temps pour ça. Et du temps, ce n’est pas tout le monde qui en a. C’est n,’st pas tout le monde qui est prêt à attendre après toi.

STRESSÉ

T’es souvent sur les nerfs. T’y peux rien, t’es comme ça, stressé. Et quand ça te grimpe dans les veines, tu t’agites, ou tu fige. Tu réarrange tout, tu nettoie tout, tu recommence. T’as tendance à te mordre les lèvres impulsivement, et ça n’est plus aguicheur, à ce stade, parce que tu te blesse réellement. Ce qui te fait vraiment flipper, par contre, ce sont les foules. T’es incapable de les supporter. Elles t’étouffent, te compriment, t’empêchent de bouger. Dans ce moment-là, c’est inévitable. Si tu ne sors pas, tu te tape une attaque de panique. Et Dieu sait comme elles peuvent être violentes chez toi.



Les choses auraient pu se passer autrement. Ça aurait pu être plus facile, plus gai, mais non. Ça aurais été trop simple, y’aurais pas eu de plaisir à te regarder te démener entre ces liens qui te lacéraient l’âme. Pour avoir donné la vie à l’homme, tu su très vite que Dieu était un sadique. Et Marie? Une masochiste. C’est cette bonne grâce qui t’as mise entre les mains de personnes qui n’avaient absolument pas besoin d’un bébé sur les bras. Encore moins de deux.

(…)

On t’a éjecté toi et ton frère dans ce monde avec à peine assez de cartes en mains pour vous en sortir. Vos premiers cris de désespoir ont tranchés l’air comme des couteaux dans la chair. Il y avait du sang partout, il y avait la douleur et il y avait la peur. Votre mère à tout de suite su qu’elle ne pourrait jamais vous aimer. Vos corps ronds et irréguliers couverts de son sang et vo cris de terreur lui glacèrent celui qu'il lui restait dans les veine. Elle aurait pu vous aimer, mais elle vous à détester, et dans ces cas-là, il n’y a pas d’entre-deux. Et pourtant, elle vous donna le nom des deux lunes de mars, cette planète dont elle rêvait tant. Deimos et Phobos. Deux jumeaux nés un 29 février, jour ajouté à l’année bissextile, jour ajouté à la vie d’une femme qui n'avait pas besoin d'être mère. Non, il n’y avait décidément pas d’entre-deux, tout comme il n’y avait pas d’entre-deux entre être une bonne mère et fumer du crack.
Heureusement pour vous, on vous retira des soins de votre mère dès votre naissance, parce qu’on avait jugé cette femme inapte à la tâche. Vous étiez nés avec une addiction au crack, et tous était encore étonnés de vous voir au nombre de deux. Tu aurais dû mourir dans le ventre de ta mère, et pourtant tu t’es accroché à ton frère qui était plus fort. Vous auriez pu n'être qu'un. Mais vous êtes restez deux.

(…)

C’est drôle la vie, c’est ironique. Et c’est hypocrite, aussi, la vie. Ça vous donne assez de raisons d’avoir espoir, de vous accrocher à quelque chose, et puis ça vous dérobe le sol sous les pieds. Pourquoi a-t-on jugé acceptable de vous renvoyer dans votre famille naturelle? Aucunes idées. Peut-être que les bureaucrates ghettoïsés de Vancouver n’avais plus assez d’encre dans leur stylos pour vous empêcher de retourner dans ce trou à rat. Peut-être aussi était-ce parce qu’ils étaient tous des opportunistes, et qu’en vous ils n’avaient rien de vu de bon à exploiter. On vous expédia donc chez vous, dans l’East Side de Vancouver, et on vous y abandonna à votre sort. Les mères qui donnait naissances à des enfants crackeurs, c’était courant, et il y avait malheureusement pire que vous dans ce quartier pourri. Il y avait des enfants qui avaient plus besoin de leur aide que vous n’en aviez besoin vous.

(…)

« Maman, il est où papa? »
« Euh, j’en sais rien, je sais pas, en prison, je crois. Ouais, il est en prison. »
« Pourquoi? »
« Parce que. »
« Parce que quoi? »
« Parce que! Merde! C’est pas de tes oignions! Et je suis occupée là, laisse maman tranquille un peu tu veux? »
« Mais non tu fais rien! »
« Mais si, tu vois bien que je prends mes médicaments, là? Allez dégage, tu me saoule, vas jouer avec ton frère! »

C’était un échange de mots entre une mère et son fils. Juste des mots, pas de tendresse, pas d’amour, rien. Juste des mots, placez un à la suite de l’autre pour former une phrase. Pour exprimer sa pensé en laissant derrière les émotions. On pourrait dire que les mots ont une puissance qui pèse lourd sur les épaules chétives d’un gamin de 6 ans, et on n’aurait pas tort. Papa était encore en prison. Maman était abrutie par les médicaments. Orion n’avais que Phobos sur qui compté. Et ce dernier ne voulait plus partager. Vous étiez pourtant les deux face d'une même pièce, mais ces faces étaient tranquillement en train de se séparer l'une de l'autre.

(…)

Papa est de nouveau de retour au bercail. Il est furax. Hors de lui à cause de maman. Maman elle, elle pleure, elle tremble, et elle cris aussi. Elle cris parce que papa cris, et papa cris parce que maman cris. Mais maman devrais savoir qu’on ne hausse jamais la voix plus que papa. Papa il est plus fort, parce que papa il a un flingue. Et papa il n’as pas peur de s’en servir, parce que son cerveau est imbibé d’alcool.

Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq tires retentissent, écrasent tes tympans et fait crier Phobos. Pourquoi tu n'as pas crié? Tu n'avais pas peur pour maman, t’avais peur du bruit.

Un. Deux. Trois trous. Dans la gorge, dans la mâchoire, dans le front. Les autres trous sont dans les murs, mais on s’en fiche de ceux-là. On s’en fiche parce que de toute façon ils sont éclaboussés de sang. Et on s’en fiche aussi parce maman à trois trous dans son corps, et que normalement c’est une pratique qui ne donne pas spécialement la forme. Papa jure, papa traite maman de conne. Il lui dit que c’est ça faute, qu’elle l’avait cherché. Et puis peut-être que c’était vrai, un peu, parce que maman, elle avait vidé le compte en banque de papa pour se payer sa came. T’étais assez vieux pour comprendre que maman, elle se médicamentait pas, elle se droguait.

(…)

Papa à tout nettoyé, il n’y a plus que ces deux trous dans le mur, caché derrière un poster Playboy. Pourtant l'autre jour tu est tombé sur une gouttelette de sang derrière un meuble. Des potes à lui l’ont aidé, et ensemble ils ont enterré maman dans le minuscule jardin derrière la maison. Le seul endroit où il n’y avait pas déjà des pneus ou d’autres déchets d’enfouis sous la terre, c’était directement sous la fenêtre de votre chambre, à toi et ton frère. Tu ne peux plus dormir. Tu as peur que maman revienne te hanter. « Pourquoi l’as-tu laissé faire? » « Tu aurais dû t’interposé! » « Tu aurais dû fait un homme de toi! » elle n’as pas besoin de revenir pour ça. Les amis de papas sont restés plus tard. L’un d’eux a mis ses grosses mains rugueuses à des endroits où tu ne voulais pas. Encore.

(…)

Papa, tu ne l’appelle plus papa. T’en es plus capable. Son nom c’est Yevgeny, et c’est ainsi qu’on l’appellera. Cet homme peut bien être ton géniteur, il n’as rien à t’apprendre autre que la terreur. Quand tu reviens du lycée, il cris, encore, toujours. Son haleine pu de cet alcool qui lui écorche son russe. Même toi, tu n’arrives pas à tout saisir, parfois.

Tu finis par t’habituer à la pression. Tu finis toujours par y arriver, à repousser encore un peu les limites de ce que tu peux encaisser. L’adaptation hédonique avait ses avantages. Malheureusement, il y a des choses auxquelles on ne s’habitue jamais. Comme lorsque Yevgeny te tape dessus, avec ses poings, avec ses pieds, avec ce qui lui tombe sous la main. Phobos est plus fort que toi, et pourtant il ne s’interpose jamais, parce qu’il ne veut pas souffrir, lui aussi. Il sait aussi que ça ne fait qu’empirer la situation, et que ça n’aiderais pas. Il vaut mieux plier et apprendre à avaler les coups. C’est ce que ton frère fait. Il est fort physiquement, mais mentalement, il est faible, il est lâche. Toi tu ne peux pas supporter.
Quand t’as finalement rassemblé ton courage pour renvoyer les coups et les injures, tu te retrouvas dans la même position que ta mère quand t’avais 13 ans. Et Phobos crias comme à l’époque. Trois coups. Un trou. T’étais chanceux, il ne t’avais tiré que dans le ventre. T’as rampé avec ton frère jusqu’à l’hôpital parce que l’East Side n’est pas remplie de bons samaritains. Phobos n’arrêtais pas de te dire à quel point il t’en voulait, comme il te détestait pour avoir osé te dressé comme ta mère l’avais fait. Tu l’aurais surement jeté dans la rue, devant une voiture qui passait, si t’avais eu la force physique de le faire. Tu lui en voulais plus qu'il ne t'en voulais à toi. Vous étiez un autrefois. Vous n'êtes plus que deux.

(…)

T’eus le temps de réfléchir à l’hôpital. La police aussi. T’avais encore trop peur de ton père pour leur dire ce qui s’était passé, alors tu décrivis l’incident comme quoi on t’avait tiré dessus dans une ruelle et volé ton fric. C’était plus sûr. En revanche, t’avais amassé assez de courage pour te barrer. Un courage qui s’effondra quand en revenant chez toi, t’appris que Phobos l’avais fait en premier. Ça te pris plusieurs mois avant de retrouver ce cran perdu. Deux. Vous étiez des êtres séparés par une haine que tu nourrissais envers lui, et par la lâcheté de Phobos.

(…)

T’as piqué tout son fric et tu t’es barré aux States. En passant la douane, t’eut la frousse de ta vie, parce que t’aperçus Yevgeny Volosenkov plus loin, crier qu’il te tuerait dès qu’il le pourrait. T’es chanceux que ces douaniers aient été costauds. T’avais 18 ans et t’étais déjà un immigré clandestin.

(…)

T’as traversé le pays tout entier avec une bande de bohèmes que tu croisas alors que tu faisais de l’auto-stop sur le bord d’une autoroute. C’était vraiment des chouettes types. Un peu perché à longueur de journée, mais chouettes. Tu rencontras pendant ce long périple des personnes incroyables, et d’autres un peu moins agréables. Tu passas avec eux prêt d’un an à parcourir ce nouveau pays, puis tu passas en mode solo. Tu ne survécu pas très longtemps, et tu passas l’été à dormir sous les ponts comme un clochard. T’étais un peu ça, en fait, un clochard et, franchement, tu faisais pitié à voir. C’était une période lamentable. Tu étais lamentable. T’as retrouvé de ces amis et t’es installé chez eux, un appartement complètement bondé de gens et de chiens. C’était une bande d’hybride entre des punks et des bohèmes et ils étaient sympas, mais ils étaient trop nombreux pour toi.

(…)

Quand tu t’es finalement trouvé un emploi, t’as foutu le camp et tu t’es pris un appart à toi tout seul, au Parking. Tu pouvais enfin laisser ta paranoïa t’envelopper de son voile acidulé, qui goute la sueur, le vomi et la peur dans le ventre la nuit.


Vitriol
passe ta souris !
« Suprise bitch! I bet you though you'd seen the last of me.» Eh ben ouais, c'est encore moi! What a Face  Tout pleins de petits coeurs pour vous qui me supportez!! :l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l::l:


Dernière édition par Deimos Volosenkov le Sam 6 Juin - 5:48, édité 7 fois
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 19:36
Qu'il est beau, mon dieu CUTE :l:
ReBienvenue chez toi :l: :l:
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 19:45
Rebienvenue POTTE
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 19:55
Merci mes beaux hommes de mon coeur! :l::l:
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 19:57
Rebienvenue :l:

Trop beau Crying or Very sad SLURP
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 20:25
Hello you MIAOU
Rebienvenue :l:
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 21:09
Merci Elior! :l::l: & Salut Aaron :PERV:
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 21:47
Oooh BAVE
Rebienvenue ici beau monsieur :PERV:
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptyVen 5 Juin - 21:50
Re-bienvenue ici :l:
Et bon courage pour ta fiche, j'aime le pseudo OMG
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptySam 6 Juin - 1:05
Merci les mecs! :l::l::l:
J'ai fini !!! KO
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptySam 6 Juin - 2:22
Rebienvenue mon abel DE CEUX
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptySam 6 Juin - 6:54
Merci plus belle femme du monde! :l:
Anonymous
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore EmptySam 6 Juin - 11:33
VALIDE(E) !


Comment ne pas valider ? POTTE

Félicitations ! Tu emménages officiellement au sein du Parking! Tout d’abord, laisse-nous te remercier de t’être inscrit et surtout, d’avoir mené ta fiche jusqu’au bout ! A présent, nous espérons de tout cœur que tu te sentes ici comme chez toi alors si quelque chose ne va pas, si quelque chose te passe par la tête, n’hésite pas à poster dans les Suggestions ou encore nous envoyer un petit MP (évite cependant d’écrire un MP à la concierge, elle n’est qu’un PNJ). Quoiqu’il en soit, tu connais la musique : pour bien démarrer ton jeu, poste ta fiche de liens ainsi que ton portable et n'oublie pas d'aller recenser ton appartement et ton métier puis roule ma poule !

PS: Pense à bien remplir tous les champs de ton profil, c'est mieux !
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MessageSujet: Re: DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore   DEIMOS Ϟ I can't sleep anymore Empty
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