| Sujet: Jackie - Oh my god! When I get drunk I speak italian Dim 15 Fév - 17:33 | | Jackie (Jaqueline) Morris let's die together, mi amor Nom Morris, le nom de mon père, un texan pure souche comme on en fait plus. Prénom Jacqueline sur les papiers, mais depuis toujours je me fais appeler Jackie. Je pense qu'on peut se passer des explications, hein. Date et lieu de naissance Balcones Heights, une petite ville du Texas, le 3 janvier 1990. Âge Si tu sais bien compter, j'ai donc vingt-cinq ans. Nationalité Américaine . Origines Italienne du côté de ma Mamma, une expatriée italienne qui a rencontré l'amour au Texas. Statut matrimonial Célibataire, ça me va très bien comme ça. Orientation sexuelle J'aime les hommes, les barbus, les musclés avec une bonne dose de testostérone et de caractère. Il faut bien au moins ça, face à une italienne. Job ou Activié Strip-teaseuse, mais très peu de personnes sont au courant, c'est pas la première chose dont je me vante dans une conversation, mais j'en ai pas honte non plus, ça permet surtout de payer le loyer. Groupe De ceux qui vivent Crédits Brisounours Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Ca faisait un an que j’étais à New York, et je commençais à avoir du mal à joindre les deux bouts. Je pouvais pas repartir au Texas, et j’avais pas envie de quitter New York pour une autre ville non plus. Un soir, une fille qui bossait dans le bar où j’avais été embauchée a commencé à me parler d’un job de nuit, comme danseuse dans un club privé, très bien payé. C'est là que j’ai commencé le strip-tease, et que j’ai rencontré une des danseuses dont le colocataire venait de s’en aller. J’ai emménagé dans le petit appart’ un peu surpeuplé, avec des inconnus qui venaient d'un peu partout dans le monde, mais avec qui on forme aujourd’hui depuis trois ans une vraie petite famille à notre façon. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? C’est pas vraiment beau, tout le monde n’a pas l’air très heureux, et le hall n’est pas toujours propre, mais je me sens bien ici. Je passe plus de temps avec mes colocs qu’avec le reste des locataires mais je n’ai aucun souci particulier avec eux, j’ai pas vraiment de contact avec eux en fait, pour tout vous dire. Enfin à part peut-être avec le brun du premier étage, celui qui campe souvent dans l’escalier. Je le vois presque tout le temps, et son insistance m'aurait presque fait lui laisser une chance si je n’avais pas vu une marée de fille entrer et sortir de chez lui à tout bout de champ. Et être un numéro sur une liste, très peu pour moi. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Je suis la fille du troisième, que tu croises dans ton hall d’immeuble parfois, quand tu relèves ton courrier le matin. Je ne parle pas beaucoup, je suis pas très à l’aise avec les copinages entre voisins. Tu sais que je ne suis pas méchante, t’entends parfois mon rire qui traverse les murs ou qui déferle dans l’escalier. Mais je suis sauvage, il faut m’apprivoiser. J’ai un tempérament italien, j’suis la fougue, j’ai le sang chaud. J’te plais, mais ta femme ne m’aime pas. Pourtant je ne suis pas volage, on ne voit pas tous les jours un garçon sortir de chez moi. | feat Barbara Palvin J’ai été élevée dans un Ranch au fin fond du Texas, habituée à m’occuper des chevaux, à entretenir une maison, et à la chaleur insupportable du sud des Etats-Unis. Une vraie petite fille de la campagne. Mais moi, je voyais plus grand, je rêvais de la ville, du bruit, de la liberté, me tirer de ce coin paumé. • Je parle couramment l’italien, d’ailleurs je rêve le plus souvent en italien. C’est la langue que je parlais avec ma mère, et c’est celle qui m’est le plus familier, même si je ne suis jamais allée en Italie. D’ailleurs dans la coloc, j’en réveille plus d’un quand je commence à rigoler (ou à m’énerver) dans la langue qui chante… • Ma mère est morte quand j’avais dix-huit ans. J’allais partir à la fac, faire des études dans une grande ville, m’en aller d’ici enfin… Mais mon père en a décidé autrement. Pour lui, j’étais le fantôme de ma mère, sa copie, sa réincarnation. Il m’appelait même parfois par son prénom. Je devais me tenir à ses côtés, gérer le ranch, lui faire son diner, le couver jusqu’à la fin de sa vie. Sauf que je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas tenir cette place. Je ne pouvais pas jouer le rôle de ma mère, c’était plus fort que moi. Dès mes vingt-et-un ans, je me suis enfuie. • Quand j’étais au lycée, je voulais devenir médecin, ou bien infirmière. Finalement, sans diplôme, mon seul atout était mon physique. Pas très valorisant, hein, mais c’est le prix de mon indépendance. • Je suis montée dans le premier train, avec un sac à dos et mes économies, de toute façon, je n’avais pas été à la fac alors il me restait de quoi partir. Quand je fus assez loin, je continuais mon périple en stop, jusqu’à arriver à New York. • Je fais du strip-tease depuis trois ans, c’est pas très glorifiant, mais ça paye bien. C’est grâce à ça que j’ai réussi à rester à New-York, et que j’ai trouvé la coloc. Je reste cependant très professionnelle, et je ne dépasse jamais la limite avec mes clients. Je bosse peut-être avec mon corps, mais je ne le vends pas, et ne le donne pas à n’importe qui d’ailleurs. • Il ne me reste qu’une photo de ma mère, sur ma table de chevet, et si vous la voyiez, vous penseriez que c’est moi. On s’est toujours beaucoup ressemblées, que ce soit physiquement ou dans nos caractères. Toute la chaleur de l’Italie qui m’habite, c’est à elle que je le dois. Je l’ai toujours prise comme modèle, cette femme forte, magnifique, et indépendante. • J’ai eu très peu de petits amis dans ma vie, résultat d’un mélange entre exigence, et manque de temps. Je ne suis pas du genre à avoir des relations sans lendemain (même si ça m’est déjà arrivé après un enchainement de verres trop chargés), et le métier que j’ai ne facilite pas non plus à trouver quelqu’un de bien. Du coup je reste seule, et c’est sans doute mieux comme ça. • Je vis dans une colocation au troisième étage, dans un F4, avec deux à trois colocs (ça dépend des mois) qui parlent tous une langue différente. C’est notre petit chez nous, là où je me sens bien. • Je fume beaucoup depuis que je suis venue à New York, peut être le stress , ou l'air du coin.•
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Il était deux-heures du matin, et je me démaquillais après mon passage, dans la grande pièce derrière la scène qui nous servait de loges. Assise devant les petites tables à miroirs qu’ils appelaient nos coiffeuses, je comptais frénétiquement les billets, soulagée de voir enfin les petites coupures vertes dans ma main. Il faut dire que ces derniers temps l’argent manquait, et le bail de mon appartement arrivait à son terme sans que j’ai trouvé d’endroit où me pieuter le mois prochain. Ca faisait trois jours que je travaillais au club, mais je ne gagnerais jamais assez vite l’acompte qu’il me fallait pour garder l’appartement, et ce malgré les généreux pourboires. Désespérée, je me prenais la tête dans les mains, les yeux fermés, quand je sentis une main sur mon épaule qui me fit sursauter. « Hey, tu vas bien joli cœur ? » Je relevais rapidement la tête et me retrouvais face à une petite brune, aux cheveux très foncés, qui me souriait gentiment. Je l’avais déjà vu les jours précédents, mais c’était la première fois que je la voyais habillée avec autre chose que les courts costumes de scène… « C’est rien… » Je n’étais pas du genre à me confier. Pourtant, son sourire me donnait étonnamment confiance. Je pris une grande inspiration, et me lançait. De toute façon, la situation ne pouvait pas être pire. « J’ai juste nul part où loger ce mois-ci. Ça m’inquiète un peu. » Je me forçais à un faible sourire, puis secouait la tête. « Mais c’est pas grave, je vais me débrouiller ! » Je mentais, évidemment. Et je pense, au fond, qu’elle le sentit. «Tu sais, si tu cherches un logement, j’ai un colocataire qui vient de s’en aller. » Je la regardais, perplexe, en me demandant où était le piège… « … Je, ça dépend, c’est combien ? » Ca semblait un peu irréel, mais jusque ici, la chance m’avait toujours menée à bon port. Et puis un appartement toute seule était un rêve irréalisable, je le savais trop bien. « Environ 200$ par personne les mois les plus durs. 250$ au plus. ». Je baissais les yeux vers les billets que je serrais dans ma main. C’était inespéré. « D’accord. » Je murmurais, tout simplement. « Je peux emménager quand ? » Une semaine plus tard, j’arrivais avec mes quelques valises, et sonnait à l’interphone du grand immeuble. Le Parking était inscrit à la bombe, sur le mur. Ca sonnait bien.
Coucou, moi c'est Mathilde, j'ai 18 ans, et je vis en France! Je suis à la fac, du coup je me connecte assez facilement, mais pour les rps je réponds dans la semaine normalement (peut être un peu plus rapidement suivant l'inspiration). Le forum est vraiment parfait, j'adore le contexte et voilà, je vous aime déjà
Dernière édition par Jackie Morris le Lun 16 Fév - 2:56, édité 17 fois |
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