Elle était belle à gerber, jolie malgré les éraflures du molosse et autres cicatrices marques sur son visage. Elle n’a jamais porté plainte car cela n’aurait rien change, elle ne s’est jamais barrée, parce qu’elle se serait retrouvée à la rue. Alors elle a subit la femme naïve, à encaissé sans hurler, s’est faite assommer sans broncher.

Il n’a jamais cessé de se sentir tout puissant, il voulait tout savoir. Jamais rassasié, toujours assoiffé, il a bu à s’en décrocher la mâchoire après avoir mangé le sol. Lui aussi a des cicatrices, des hématomes pas soignés, mais c’est qu’il est toujours en vie ce connard. Il ne sait que gueuler plus fort que les autres, à s’avaler des litres d’eau qu’on appelle aussi vodka. A jamais bourreau.

Lui a subit les terreurs de sa mère et les soufflantes de son père, lui a apprit que les femmes sont inférieurs, trop fragiles, faite pour être dociles et pas pour mener. Des idéaux d’abrutis qu’il a bien été obligé d’enfouir quand il s’est barré du pays. Jeune connard qui a grandit dans une vie neutre couplée de sauvagerie familiale, sauf qu’en Russie c’est normal.

Alors le gosse n’est pas resté cloîtré dans son vieil appartement pourris à se rincer la gorge toute la journée comme son géniteur. Il a décidé de prendre un sac à dos à vingt-trois ans après avoir bossé dans un abattoir depuis ses quatorze ans. Il n’a pas fais que couper de la chair là-bas, il a apparut des trucs aussi dans le labo d’à côté, là où ils faisaient des tests pour savoir si la viande était pas trop périmé. On a laissé jouer du bec benzène et des substances artificiels. On lui a donné le goût de la science avec rien. Alors quand il a décidé de quitter le pays, il était pas seul dans son crâne, il  avait l’idée du siècle sans pour autant savoir si elle serait réalisable. Il a eu de l’ambition, à payé pour rester en Amérique, dans le Bronx où il s’est imposé. D’abord bien rangé, il a prit le temps de jouer les bons citoyens un moment. Mais il s’est très vite ennuyé. Un connard de plus en ville, presque rangé à se former pour faire glisser le métro sur des rails. Train-train quotidien qu’il a vite rempli par quelques expériences au départ plus qu’innocentes qui se sont avérées fluctuantes au final. Il a cherché sur internet, s’est bourré le crâne pour tenter de créer le génère de Crystal aussi pure que possible, au départ sans le matériel adéquate, les moins ont passé avant qu’il ne trouve la recette idéale qu’il a nommé le « halo ». Bien loin d’être parfaite, juste suffisante pour son business depuis florissant.