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Gary-Adam Lewis
Gary-Adam Lewis
http://www.nous-sommes-de-ceux.com/t13391-gary-adam-lewis-i-m-un
▹ DISPONIBILITE : Oui
▹ MESSAGES : 191
▹ INVESTISSEMENT : 7

▹ AGE : 40 ans
▹ APPART : 51st and Fifth Avenue ; mon penthouse, à Manhattan. Je loue également l'appartement #602 (6ème) pour Rob, mon compagnon. Je vogue alors entre les deux (les trois, en comptant l'école).
▹ TAF : Professeur d'art dramatique et directeur/propriétaire de ma propre école de formation théâtrale, à l'abandon. Je ne travaille pas en ce moment pour m'occuper de Rob ; ma priorité.
▹ AVATAR : Lee Pace


MA RENOMMÉE DE MERDE :
MessageSujet: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 15:52

Gary-Adam Lewis
Since I was born I started to decay



(NOM) Lewis (PRÉNOM) Gary-Adam (ÂGE) 40 ans (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) 19.09.1977 à New York(OCCUPATION OU ACTIVITÉ) professeur d'art dramatique (NATIONALITÉ) Américaine (ORIGINES) Anglaise & Ecossaise (STATUT CIVIL) En couple (ORIENTATION SEXUELLE) Gay (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) Novembre 2017  (GROUPE) Nous sommes de ceux qui survivent.

« Tout autant que moi ; t'es pédé, ascendant tarlouze »

(Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) Il lui fallait quelque chose. Il me fallait quelque chose. Il nous fallait quelque chose.

Un lien, du concret, matériel. Une certitude. Un endroit, où il pourrait potentiellement se trouver. Où il pourrait potentiellement aller, résider. Où je pourrais le voir, le trouver. L'aider. L'aimer. Pour ne pas le perdre, essayer. M'acharner, encore, toujours. Pour notre paix, notre nirvana immuable, notre amour. Bien cher payé. Trop cher payé, bébé.

Je veux.

Qu'il se soigne. Qu'il regagne... la terre ferme. Je me refuse à le laisser croupir, à le laisser pourrir, mourir. Clamser. Pas après tout c'qu'on aura traversé. Jamais. Tu entends ?! Jamais. J'aimerais... lui insuffler la force, petit à petit. Celle de quitter la géhenne, pour retrouver notre nid. Putain ; quelques mois auront suffit à New York, pour nous refaire basculer dans les tréfonds de ses vices, ses tentations. Seulement, cette fois, c'est de toi que la faiblesse s'est emparée.

Alors je t'ai convaincu. Désemparé, paralysé par mes phobies ; que tu mettes les voiles, que tu coupes les ponts, que tu disparaisses pour de bon. Ouais, je t'ai convaincu, Rob ; te louer un logement, un pied-à-terre, n'importe lequel, pourvu que tu ne sois pas sous le joug de la rue et de ce qu'elle implique. Tu m'as écouté, tu t'es effondré. Tu t'es excusé, je t'ai rassuré. Il y a deux mois, à peine. D'la peine... ça, j'en ai. J'en déborde. Elle me bouffe.  

Ca m'étouffe.

De voir l'état du logement ; les sachets vides, l'aluminium usagé et couvert de trainées noires marronnées, les pailles en plastique, en papier... puis ces seringues. Ces cuillères. Ces briquets. Partout. Par terre. Moi qui ai le double des clés, moi qui me permet d'entrer après avoir trop longtemps frappé, sonné. Parfois, je t'y trouve. Parfois, seulement, car la plupart du temps ne demeure qu'un vide dévoreur parsemés d'immondices.    

(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) Si il avait fallu tenir compte de c'que j'en pense...

Du secondaire, futile, dérisoire. Un point d'ancrage ; l'unique stabilité. Il aura choisi, ce il ; mon lui. Et lui, est originaire du Bronx. Lui, ne pense désormais que par la came ; son héroïne. Il ne faut pas être devin pour comprendre que l'immeuble et ses alentours baignent en un sordide purulent et infect. C'est infect, ouais. Antonyme du luxe, du confort. Fief de la vermine, tout ce qu'il y a de plus poisseux.  

(Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) La réputation, ha. L'image. Le Graal.

Ma couverture, mon personnage ; royaume factice, l'attrape-couillon par excellence. Si vous saviez à quel point je m'en branle, de c'que les gens pensent. Ces falots, effacés. Sans la moindre importance ; pas plus que celles de figurants décoratifs. Deux mois, au sein du "quartier" -pour ne pas dire déchèterie- ; je sais, je sens, lorsqu'ils me regardent, lorsqu'ils me fixent. Je ne fais pas parti de leur monde. Sur ma carcasse s’entasse le prix de plusieurs salaires mensuels -pour le peu qu'ils en aient un- de ces prolos lambdas, même quand l’été m'incite pourtant à me vêtir léger. Chemise à col replié en soie blanche, putain de pantalon plissé à taille basse en gabardine noire, et derby à boucle aux pieds, l’ensemble acheté, probablement à la volée, chez Yves Saint Laurent ; il n’en faut pas moins, pour Monseigneur le sombre et suprême salopard. La question est donc si j’ai, en mon âme et conscience, une once d’humilité. Et force est de constater que je m’en contre carre les roubignoles.

Pire ; je les méprises, et ils me rendent la pareille.

Ceux qui ont la main-mise sur mon merveilleux. Ceux qui pensent pouvoir me l'arracher. Il ne sait plus ce qu'il fait, mais eux, savent. Eux, le voient sombrer, toujours plus bas. Eux, demeurent la cause de cette nouvelle descente aux enfers. Si je pouvais m'en débarrasser, si je pouvais réussir à les convaincre de le laisser, de ne plus le fournir, de l'éviter...  


PSEUDO/PRENOM : Hysteric Faggot & Tommy, pour les intimes CAÏN LE CAÏN  ÂGE : 24 ans PAYS : la France trop rance FRÉQUENCE DE CONNEXION : plusieurs fois par semaine COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : je lorgne dessus depuis longtemps  :l:  REMISE EN JEU En cas de suppression, acceptez-vous que votre personnage soit scénarisé ? Absooolument pas, fichtre Surprised (TYPE DE PERSO) inventé (CRÉDITS) tumblr COMMENTAIRE OU SUGGESTION :  MEMERE  AVATAR : Lee fuckingawesomeeyebrows Pace

©️️ Nous sommes de ceux



Dernière édition par Gary-Adam Lewis le Dim 4 Fév - 11:43, édité 12 fois
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▹ TAF : Professeur d'art dramatique et directeur/propriétaire de ma propre école de formation théâtrale, à l'abandon. Je ne travaille pas en ce moment pour m'occuper de Rob ; ma priorité.
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 15:52

Raconte moi une histoire...
Without you, I'm nothing


Manhattan, 19h00.


Feu rouge.

Cinquième appel.

Directement, je tombe sur le répondeur. Encore.

Plus les secondes défilent, plus la pression accroît. Tous les soirs, la même angoisse. Tous les soirs, la même sensation asphyxiante comprimant mes poumons, nouant ma gorge, tendant mes muscles. Le coeur, qui déraille. Le péricarde, qui s’enflamme. Les tics, qui reviennent ; mes canines mordant l’intérieur de ma joue, les ongles raclant, griffant les contours du volant. Paumes moites et sueurs froides. Kit mains libres installé ; en alerte permanente.

Feu vert.

Je redémarre. Roule. L’impatience me rongeant les nerfs, tel un clébard affamé. Mon esprit qui ne veut pas se taire ; devenu théâtre des pires scénarios pouvant être imaginé. De nouveau soumis à la dictature de la peur, dont je suis esclave. Vite… plus vite, allez. J’klaxonne. Ca stagne. Sur mon siège, j’trépigne. Et ça sonne. Comme un fou, j’décroche. Sans vérifier. Sans regarder… le numéro. L’espace d’une seconde, rempli d’espoir. Tremblant, vibrant d’émoi ; prêt à entendre ta voix.

Inspirant…


— Monsieur Lewis ?

Expirant.
 

Ascenseur émotif. Torgnole psychique. Désillusion instantanée, accompagnée d’affliction. C’n’est pas toi. Rob, ce n’est pas toi. Confus, sonné, je n’réponds pas. Je suis… prostré. Mon sang-froid piétiné.

— Monsieur Lewis ? L’inconnu réitère.
— … Oui. Réponse brisée. Evaporé.
— Docteur Curtis, du centre méthadone de l’East Harlem. Je vous rappelle suite à votre message vocal de ce matin.



Les pupilles braquées sur la route, je me redresse subitement ; plus vif, le dos droit, axant toute mon attention sur ce coup de téléphone intempestif.

— Ow ; oui, bien sûr ! L’intonation plus claire, je m’impose tout aussitôt sans lui laisser un temps de réplique, écoutez, j’ai bien compris notre échange lors de notre rendez-vous. Mais vous devez comprendre ; Rob a réellement besoin de ce traitement. Il n’est pas en état de venir le chercher, mais je vous assure qu’il y met de la bonne volonté. Vous savez à quel point l’addiction déforme sa réflexion, mais je vous assure, il ne s’agit que d’une, ou peut-être deux fois, et il reviendra le chercher lui-même par la suite, docteur. C’est…
— Monsieur Lewis, me coupe-t-il, nous avons déjà eu cette conversation trois fois cette semaine, et ce n’est que par pur politesse que je prends le temps de vous rappeler. Rob est le seul à pouvoir faire la démarche de soin, à pouvoir se faire délivrer son traitement méthadone. Nous ne pouvons légalement pas proscrire d’opiacés substitutifs aux non consommateurs, comme j’ai pu vous l’expliquer. Et tant que Rob ne se présente pas à…

Mes poings se serrent. Mes oreilles bourdonnent. Acouphènes, sciant mes tympans, tandis que je me tue à ravaler cet amas cataclysmique désespéré, enragé. Ces charognards. Ces charlatans, dont le gagne-pain se fait sur le dos des laissés pour compte. Je les exècres, tant ils me répugnent. Eux, comme tant d’autres. Gangrène de notre sacro sainte société, déjà amputée de son humanité. Ne restent plus que ces fielleuses rapaces, ces rats, autoproclamés sauveurs d’un monde à l’agonie. Et mon monde à moi se résume à lui. Rob. Mon Rob. Bébé. Intoxiqué par l’une des pires nécroses sociétales existant ; la dope, et ses effets dévastateurs.

Rembobine. Marche arrière.

Lorsque nous avons décidé, ce soir là, de quitter New York, la vipère. Une décision prise sur le tas, et peut-être la meilleure. Nous venions tout juste de nous retrouver, après notre deuxième rupture. Il me fallait tenter le tout pour le tout, après tout ce temps lacéré par la solitude et son vide, nom de Dieu, ce vide… qui vous destitue de toute identité. Dont le silence est plus assourdissant que n’importe quel vacarme incessant. J’étais tel un aveugle, retrouvant la vue. Mettant fin à cette apnée continuelle, sous les eaux d’un chagrin aliénant. Te revoir, ouais, avoir cette chance, m’insufflait d’une nouvelle force vivifiante. Alors je t’ai proposé. Incapable de me résoudre à te laisser repartir. Incapable de me contenter de seulement quelques heures, avant de retrouver le gouffre et sa chute libre névrotique. Oui, je t’ai proposé de fuir. De filer, ensemble, n’importe où, mais pas là. Surtout pas là. Toi dont le corps était déjà si fatigué. Si abîmé, ho, mon coeur… par tous ces ingrats, ces miséreux, payant pour l’acte sordide qu’est de souiller ta pureté à coups de buttoirs sans ardeur, sans amour. Ca m’écœure, ça… m’emplis d’une folie meurtrière. Ton cul, pour quelques cailloux bruns. Et mon âme déchiquetée en lambeaux.

Il fallait que ça cesse. Et putain, bébé, ça a cessé. Ca a marché. Enfin. Le nirvana. Pas un mirage. Le vrai bonheur, comme nous l’avions tant mérité, après toutes ces années à porter le fardeau de nos spectres. De mes spectres. Nous les avons abandonné en nous échappant, direction ailleurs. Pas un faux pas. Pas une erreur. Aucune autre bouche, aucune autre queue, aucun autre trou ni tentation d’asperger de mon foutre de quelconques et insignifiants garages à bites. J’ai étranglé le satyriasis, chérissant ta présence. Me laissant fantasmer sur notre renouveau, cause de notre toquade amoureuse immuable et guerrière. J’y croyais dur comme fer, tu sais. J’y croyais.

— William, je souffle, nettement moins cordial, c’est votre prénom, n’est-ce pas ? Je peux vous appeler William ?
— Je...
— Parlons franchement. De quoi avez-vous besoin, mh ?… Hirsute, je me sens vibrer de véhémence ; à la fois menaçant et sérieux. Allez-y, Willson.
— William.
— Peu importe. Dîtes-moi. Est-ce que votre voiture n’est pas trop vieille, docteur Curtis ? L’enflure parle par dessus mes dires agités, sans que je ne l’écoute, continuant tandis que ma férocité prend de l’ampleur, Oh, ou peut-être est-ce votre femme ! Est-ce votre femme, docteur Curtis ? Votre femme est-elle trop vieille ?…
— Vous êtes malade, ma parole ! Cette conversation ne…
— Je vois. Donc c’est vous. Un bon coup dans l’fion, bien placé, est-ce que ça vous plairait, William ? Ma voix s’élève, je postillonne. Hein ?! Qu’est-c’que t’en penses, petite pute ?! Frappe. Je frappe le volant. Les traits rougit, mon rythme cardiaque déchainé. Vous n’êtes qu’un immonde et pathétique connard !! Mon Rob est en train de crever pendant que vous sucez vos supérieurs !! Enflure !! Enf…

Brusque. Rouge. Alerte rouge. Le feu est rouge. Je fonce. Dans une caisse, en diagonale. Ca klaxonne, derrière, à côté, partout. Et je freine. Le pied, pressant à fond. Les pneus crissant. Accroché au volant.



…

Hyperventilation. Grelottant, en sueur. Vertige, bouffée de chaleur. Une faille temporelle. Le monde, qui a failli s’arrêter. Immobile, à quelques centimètres à peine de la bagnole d’à côté. Son conducteur, furieux, m’insultant de par sa fenêtre ouverte. Et les injures du médecin, continuant dans l’oreillette. Bloqué. Paralysé. Regard rond, écarquillé. Laissant cette foutue voiture passer. Impression sous-marine. Les veines qui pulsent. Le sang qui boue. L’esprit qui vrille.

M’arrêter… je dois… m’arrêter.


La pompe contre la pédale, pour rouler. Pour m’extraire du trafic, me garer, quelques mètres plus loin, au rebord d’un trottoir.

— … et je vous préviens ; la prochaine fois que j’ai à faire à vous…

Mes doigts pincent le bouton du kit, pour raccrocher. Faux calme, hébété. Moteur coupé. Torse comprimé. Transpercé par ce trop plein sensitif insupportable. Je… me sens sombrer. Je… m’sens imploser. Cible du carnage interne, brouillant mes fonctions cognitives. Me transformant en atome défectueux explosif. Prêt à détonner.

Tout me semble flou. Ma vision tâchée de petites flaques noires ; des fourmillements contractant l’intégralité de ma carcasse ; la respiration grondante, haletante ; dans l’incapacité de raisonner. Le geste maladroit, déstabilisé, je défais ma ceinture, avant de rester ainsi, cloué au fond de mon siège, assailli de pars et d’autres par ces tribulations émotives et externes. Lentement, mes mains viennent contre mon visage. Lentement, fermement, elles glissent, le déforme. Griffent. Dévalent, le long de mon cou. Le ligote. Serrent. Fort. Plus fort. M’étouffe. Encore. Puis lâchent. La bave, au coin des lèvres. La morve, qui coule du nez. Attrapant mes cheveux, de chaque côté. Puis tirant. Tire. Tire. Tire. Criant. Cogne. Cogne. Cogne. Hurlant.

Tout a si vite basculé. Sans que je ne puisse même l’appréhender. Comment ?! Comment aurais-je pu ?!

Après une année à se faire du bien, à s’aider. Une année, toi et moi, à se revigorer. S’aimer. J’ai suivi mon injonction de soin, pour que tu acceptes de suivre un traitement. Un nouveau quotidien, du donnant-donnant. Tous deux, à être respectivement notre mur porteur, comme nous l’avions toujours désiré. A profiter de ce que la vie pouvait nous offrir de mieux, à s’écouter sans devenir le jouet de l’autre -bien que je ne m’extasie qu’en répondant aux moindres de tes désirs-. Ca me fait si mal de réaliser, chaque jour en ce nouveau bagne, avoir perdu cette stabilité primordiale pour notre présent, notre avenir. L’avenir, ouais… ne demeure plus qu’une vague d’espoir au loin, qui, à chaque nouvel instant ayant passé le seuil de la porte de ton logement, semble finalement s’échouer sur la rive des rêves avortés.

C’était censé être si rapide, si simple. Revenir à New York, pour quelques devoirs administratifs, protocolaires. Entre autre, mon rendez-vous annuel chez le juge ; cette putain de mise au point concernant l’évolution de mon injonction de thérapie, dans l’espoir d’être libéré un jour de mes contraintes judiciaires. Je n’y serais pas allé, si je n’en n’avais pas l’obligation. Si mes années de sursis ne risquaient pas la métamorphose en prison. Car même lorsque nous tournons tous deux le dos à ce qui nous aura tant meurtri, la sainte pseudo justice se fait un malin plaisir à nous rappeler ce que nous tenons tant à oublier. Laissez-nous l’oublier, bordel. Vous, les détestables. Vous, les orduriers. Tous… vous tous. Qui que vous soyez. Putain, cinq jours. Il n’a fallu que cinq jours à la populace, pour enrayer le mécanisme de notre euphorie. Pour provoquer tes faiblesses et même titiller mes démons. Cette fois, j’ai résisté. Pour nous, pour toi, je l’ai fait. En passant dans ce vicieux Hell Kitchen, frôlant les bars et les clubs, dont le mélange odorant de foutre, pisse et transpiration masculine éveillait mes sens à m’en gonfler les couilles et m’en faire durcir la béquille. Et toi, toi… c’étaient ces rues, ces lieux que l’on a pourtant évité. Mais un numéro de téléphone trop souvent composé ne s’oublie pas, non.

" Juste une fois "
" Bébé, juste une fois, s’teuplaît "

Essoufflé, la gueule écarlate. A déglutir. A me souvenir… avant d’apercevoir l’heure. Quinze minutes, déjà, que je devrais être arrivé. Quand bien même si je les aurais probablement passé à toquer, sonner. Peu importe, car si la vie m’a bien appris quelque chose ; c’est qu’il suffit d’une fois.

Bronx, 19h35.

Clac.
Bip.


Mercedes garée, fermée. Sur ce parking, elle fait tâche. Une tâche de luxe, ouais, parmi la crasse. Et tous les jours, je m’étonne de ne pas la retrouver saccagée. Resterait-il un peu de dignité à ceux qui la vendent justement sur la place publique ? Au fond, ça m’est totalement égal. Qu’ils la bousille, la dégomme, si ça leur chante. Ce n’est que du matériel sans valeur, éphémère, remplaçable par millier. Je préférerais nettement qu’ils s’acharnent contre mes biens, au lieu de s’acharner à convaincre mon trésor de se perdre corps et âme en les méandres de la came. Le pas pressé, la mine encore marquée par les mauvais traitements, infligés moi-même précédemment, je déambule en direction de l’entrée. Un large sac de course empoigné.

— Hey, mec !...

J’ignore. Continuant de marcher.

— Mec !... Monsieur, excusez-moi !

Mais, bien sûr, un gueu me suit et me rattrape. Il n’est pas si tard, seulement ;  la ville ne dort jamais. L’instinct alarmé, je me doute déjà du caractère houleux de cette approche. Alors, le soupir lourd de sens et les prunelles arrogantes, je m’arrête et pivote vers l’individu en question. Menton relevé, accentuant mon air hautain et l’écart de taille dû à mon mètre quatre-vingt seize.  

— Vous habitez là ?

Qu’est-ce que ça peut lui foutre, au gringalet ?

— Si on veut. Pourquoi ?
— Ha, heu… nan, comme ça, pour faire la discut’ !

Je m’impatiente. Distinctement agacé.

— Et bien tu va devoir te trouver un autre compagnon, dis-je, m’apprêtant à repartir.
— Hey hey… attend, deux s’condes ! L’énergumène attrape ma veste au niveau du coude, avant de la délaisser en croisant mes yeux débordant de hargne. Contrit, il se recule, presque embarrassé. Dis… tu, t’aurais pas quelques dollars à dépanner, à tout hasard ?

J’observe. Détaille avec précision. Ce pourrait être Rob, demandant la même chose à un quelconque personnage puant la tune. A cette pensée, mon coeur se pince. L’expression plus douloureuse, harassée. Du fric, hein. Qui serait probablement dépensé d’une façon similaire, à savoir dans une dose de plaisir empoisonné. Définitivement, mon visage se refroidit ; mauvais, sévère, hostile, plus que je ne me sens réellement, actuellement. Et cela semble suffir pour le dissuader d’insister, tandis qu’il s’excuse et tourne rapidement les talons. Me laissant ainsi, seul. Fixant le vide.

Ascenseur.

Ce putain d’ascenseur.

J’appuie. J’attends. Ces vieilles effluves de tabac froid serpentant en mes narines, et augmentant cette nausée continuelle tord-boyaux, dès que je pénètre en ces lieux. Bien loin de l’upper east, ouais. Bien loin de mon immeuble, et encore moins de mon école ; depuis le temps, la poussière a élue domicile sur toutes surfaces. Mon grand projet, qui n’a jamais vraiment pu démarrer. Et ce n’est certainement pas maintenant que je compte m’y consacrer, non… je n’en n’ai ni l’énergie, ni l’esprit. Il n’y a que Rob. Il n’y a que lui. Ma priorité.

Les portes métalliques s’ouvrent enfin. J’entre et croise mon reflet. M’y attarde, tandis que j’appuie, du bout de mes doigts, sur l’étage auquel je me rends.

1…2...

Combien d’années ?... Combien d’années, Rob ? Dix, onze ans, désormais. Nos deux êtres tout entiers demeurant parsemés de ces stigmates existentiels. Des cicatrices aussi bien physique que psychique. Pour chaque instant mirifique, nous avons dû en payer le prix. Le double, le triple, en conséquences désastreuses, assassines. Ouais, ça nous assassine, bébé. Progressivement, ces affres nous fragilisent. Longuement, j’en soupire ; toisant cette image, la mienne. Quarante ans, quelques rides en plus, toujours et lamentablement à la poursuite d’un Eden, notre paradis. Et tout ce que nous avons n’est qu’un arrière goût de trop peu, aujourd’hui.

3...4…

Machinalement, de ma main libre, je m'attèle à replacer quelques mèches de mes cheveux bruns. Sauver les apparences, comme ils disent... L’apparence, hein. Mon naturel, excessivement soucieux de l’image renvoyée à cette foutue masse ordinaire uniforme. Dépouillé de toute vitalité, je me suis néanmoins poussé à exécuter le minimum, ouais. Car même enterré sous le plus profond des gouffres abyssales, mon ego ne cesse de tirer les ficelles ; moi qui lui suis assujetti contre vents et marées. Lavé, parfumé, rasé de près ; à croire que je m’obstine à faire perdurer ce déguisement fielleux, en dépit des emmerdes qu’il aura tant occasionné. Rob l’a en horreur, et il n’est pas le seul.

5…

J’espère. Qu’il est bien là, j’espère. Qu’il est rentré, qu’il n’ère… pas n’importe où. Je n’sais où. Avec qui. Je n’sais qui. J’espère… ne pas avoir à me servir du double. Que de lui même, il m’ouvre. Qu’il soit… heureux, de me voir, moi. Et non pas juste les billets que je lui apporte, comme toujours. Il me manque. Mon Rob, mon félin, mon vrai, l’authentique. Il me manque. Cette crapule nonchalante et clownesque, à la fois mature mais frivole. Mon ange, mon irrésistible filou guindé, dont le charme résulte de sa franchise et non pas, comme moi, de sa fausseté. Il me manque. Ce lui, qui me rassure. Ce lui, qui m’réconforte. Ce lui, mon antidote, ma cure, et non pas l’ombre intoxiquée qui le possède en ce moment. Car de nous deux, Rob était le plus stable, le plus fiable. Le plus fort et courageux, qui m’insufflait le goût de vivre, me permettait d’éloigner mes maux, mes pulsions. J’l’ai dans la peau. J’t’ai dans la peau, chéri. Alors, même si j’en souffre, même si j’en chie…

6

Je t’aiderais.

Coûte que coûte, je t’aiderais. Mon bijou, mon âme-jumelle. Je m’en fais la promesse ; tu y arrivera. A te soigner, à te défaire de tout ça.

L’organe vital qui tambourine, la déglutition difficile, c’est sous mes iris soucieuses que se dévoile le couloir de l’étage. Sans plus attendre, je me dépêche de me rendre devant sa porte. Eternellement angoissé, terrorisé, à l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose. A l’idée qu’il ai pu faire une overdose, ou qu’il se soit fait agresser. Tabasser. Tuer. Et j’ai beau rembourser toutes ses dettes, subvenir à ses besoins, passer à l’appartement tous les jours, à la même heure, mais ça ne suffit pas pour apaiser mes frayeurs.

Toc toc toc.

Pression écrasante. La tension à son comble. Frénétiquement, sous l’emprise du stress, mon pied droit tapote le sol. Les secondes passent, s’additionnent, et je n’ai évidemment aucune réponse. Alors je réessaye. La phalange qui toque à nouveau. Ce putain de schéma qui se répète. Bon Dieu, je fulmine. Peste, seul ; finissant par sortir mes clés, et appuyant sur la poignée avant de déverrouiller la serrure. Mais, à ma surprise, la porte s’ouvre. Etonné, je reste sur mes gardes ; peut-être est-il avec quelqu’un d’autre ?... merde, ne me dîtes pas qu’il se fait sauter. Je tuerais. Oh, je le tuerais, celui qui ose. D’un pas, je m’avance, discret, en silence. Le silence… pas un bruit, non. Rien. Peut-être a-t-il simplement oublié de fermer. L’expression froncée, méfiante, je continue de marcher en refermant doucement derrière moi ; déposant mon sac de courses. Le parquet grince sous mon poids, quand bien même si je me dirige à pas de loup vers le salon. Et c’est en arrivant à l’entrée de celui-ci que j’aperçois, après l’avoir brièvement balayé du regard, une touffe blonde à l’extrémité gauche du canapé, et des pieds nus à sa droite. Sans pouvoir me contrôler, mes commissures s’étirent en un large sourire.

Il est là. Le voilà. Mon adorable.

Au vu du silence régnant en maître, je me doute que mon vaurien dort profondément. Les opiacés et leurs effets soporifiques… malgré tout, une indescriptible chaleur m’envahit aussitôt, quant au fait de le savoir ici, en sécurité. Rassuré, oh, tellement rassuré. Un poids qui s’efface et se désagrège dans les courants de mon allégresse, de ma sérénité. Mais pour combien de temps ?...
Béat, un peu nigaud, je me déplace avec malice ; trop mièvre, trop gâteux pour ne pas agir de la sorte, seulement, en arrivant devant Rob après avoir contourné le sofa, mon rictus retombe lentement. Prostré, peu à peu déconfit face à cette scène si malheureuse, si… désespérante. Désespéré, oui, je suis… dépité. De le voir ainsi, allongé, une feuille d'aluminium sur lequel se trouve de grosses gouttes marrons durcit et leurs traces, posée sur son buste ; une paille buccale servant à aspirer la fumée d’héro, encore accrochée à ses lèvres entrouvertes. Le bras dans le vide, son poignet touchant le sol et tenant en sa paume ouverte un briquet.

J’expire. L’observe. Muet, coupé brutalement dans mon élan enthousiaste. Frappé par la réalité qui m’explose en pleine tronche. Evidemment, ce n’est certainement pas la première fois que je le vois de la sorte, que je le retrouve en cette posture. Je devrais être habitué, même, mais la douleur et l’affliction persistent. C’est d’ailleurs la raison première pour laquelle je ne suis pas resté vivre avec lui dans cet immonde taudis. Assister à ce carnage, sept jours sur sept, H/24, de manière indiscontinue, était tel un acide balancé sur mes plaies sanguinolentes. Je n’pouvais pas ne rien faire. Au départ, Rob était même d’accord pour que ce soit moi qui gère sa consommation. Nous avions décidé d’un gramme par jour -bien qu’à mes yeux, cela paraissait déjà énorme-, consommé en sniff ou fumé, et non en shoot ; j’étais censé lui donné 0,2g, minutieusement pesé sur sa balance, toutes les deux heures. Le but était de réduire sa consommation, de la diminuer, pour finalement l’arrêter en se contentant de méthadone. Malgré cette descente aux enfers, Rob avait encore un minimum de raison et de volonté ; je me suis persuadé qu’il ne s’agissait que d’une petite rechute, que l’on règlerait ça comme nous l’avions déjà fait l’année passée, pour notre départ. Mais malgré ses bonnes intentions, l’addiction a rapidement pris le dessus, occasionnant des crises, des larmes, des coups, même, de sa part. J’ai encaissé. Éternellement amoureux, j’ai encaissé. Sa paranoïa compulsive, lorsqu’il avait déjà tout terminé. Ses mots si durs, cruels, lorsque j’ai commencé à refuser de payer. Mais je n’avais pas le choix, non ; je n’ai pas le choix, que de continuer à le faire. Car si ce n’est pas moi qui lui donne cet argent, il le trouvera de lui-même, par tous les moyens. Et bordel, je me refuse. Je me refuse de l’envoyer tapiner. Car ça serait de ma faute, pas vrai ? Il le dit, il le dit, il… “Tu veux qu’je suce des queues, comme avant ?! C’est ça, hein ?! Hein, Gary ? Tu va laisser des gros dégueulasses m’enculer, alors que t’es bourré d’pognon ?!”.

Je voulais rester. Nettoyer, lui préparer à manger, m'acharner à travers ne serait-ce qu'un simulacre de règle, pour ne pas définitivement laisser la porte ouverte à la plus profonde des déchéances. Je voulais rester, ouais. Mais, comme le reste, il a fini par ne plus le supporter. Supporter son propre reflet, à travers mes pupilles noyées sous une épaisse couche de détresse. Supporter mes conseils, mes supplications. Il s'est senti étouffer. Sa seule solution pour me faire partir était de me menacer. Il sait. Irrémédiablement, il sait l'actionner, la peur, l'effroi. En abordant un nouveau départ, une fuite. Alors, je n'ai plus insisté.

Mais qu’est-ce que je peux faire ? Qu’est-ce que je peux faire, mon Dieu ?! Je me sens tellement impuissant. Pire ; d’une façon ou d’une autre, j’ai l’impression de creuser sa tombe.

Doucement, je m’accroupis. Triste. Inconsolable, à ses côtés. A le regarder, le contempler. Mon coeur…

Tendre mais peiné, je lui retire sa paille de la bouche ainsi que sa feuille d’aluminium de son torse, avant de glisser mes doigts sur sa peau. Sa joue. Une caresse amoureuse, en dépit de mon hémoragie interne sentimentale. Puis, je me rapproche. Genoux à terre, brisant l’écart le plus possible. M’appuyant sur les rebords du fauteuil, le haut de mon corps au dessus du sien, à proximité, le frôlant sans le toucher… passant mes prunelles sur chaque millimètre de son épiderme, de sa bouille. Tu ne réalises pas, bébé. Tout ce potentiel, le tien. Celui que tu sabotes volontairement, suite au manque de confiance qui te vampirise depuis toujours. Depuis… ce temps, ces jours, où je n’ai fais que t’amocher ; écorchant ton self-estime, tailladant ta psyché.

Je sais, Rob ; tout est de ma faute.

Des picotements désagréables envahissent mes sinus. Ma gorge… elle se noue, ma gorge. D’autant plus. La carcasse crispée, devenant tremblotante. Accablé… par ce nouveau quotidien sinistre, atomisant les fondations de notre sphère sacrée, divine. Pinçant mes ourlets de chair, les sourcils froncés et les muscles de mon visage sautant, je me force, ouais, m’efforce de ne pas m’effondrer. Intérieurement coléreux, révolté. La vision troublée d’un voile translucide, s’épaississant malgré ma volonté à rester digne. Besoin, j’ai… tellement besoin de toi, trésor. De ton attention, de tes gestes remplis de passion. Alors… je me penche, supprime la distance pour venir embrasser ton front ; expirant lourdement en fermant mes paupières, tandis que deux larmes s’échappent inévitablement pour perler sur ma peau. Je sens mon rythme cardiaque s'accélérer ; profitant de ce contact, pourtant minime, pouvant paraître anodin mais à travers lequel j’exhale mon engouement immortel.

Mais c’est alors, au même moment, que je le sens remuer, accompagné d’un très léger grognement ensommeillé. Aussitôt, je me recule ; séchant mes larmes en restant néanmoins à ses côtés. Peu importe le contexte ; je ne cesserais de l’admirer, lui et ses caractéristiques comportementales. Lui et ses mimiques. Je le regarde s’étirer, souris, même, lorsqu’il emet un bâillement des plus bruyant. L’un de ses bras derrière son crâne, mes doigts reviennent chaudement caresser celui surplombant son ventre. Et enfin, enfin, tu ouvres les yeux. Enfin, nos regards se soutiennent silencieusement. Un instant, en lequel je me délecte de me fondre en cette atmosphère, encore calme et romanesque. Comme j’aime lorsque tes perles bleues claires me dévisagent et m’inspectent de la sorte, avec ferveur et accalmie. Si seulement cela pouvait perdurer.

— … Bien dormi, félin ? Dis-je à voix basse, pour ne pas risquer d’interrompre cette connexion entichée.
— Ouais… Son timbre enroué, presque inaudible, il m’offre un petit sourire avant de tendre son bras pour atteindre mon cou qu’il cajole affectueusement. T’as encore des marques, là…
— Je sais…

Je souffle, contrarié. Depuis le temps, Rob a évidemment appris à repérer les séquelles résultant d’une crise ou perte de contrôle. Cela me laisse à la fois un sentiment de culpabilité, tout comme un certain soulagement. Car en dépit de son état végétatif journalier, ce genre de choses ne lui échappent guère. Et j’aime. Je suis devenu tellement désemparé que j’aime, lorsqu’il semble s’inquiéter. Lorsqu’il semble se soucier un temps soit peu de moi, ne serait-ce que quelques minutes. J’en viens souvent à penser que de plus grosses blessures, de plus grosses lésions l’alarmerait, l'exposerait à une peur qui lui rendrait la lucidité qui lui manque à présent. Qui sait…

— Viens là. Me fait-il, en tendant ses bras pour m’inciter à l’enlacer.

Sans hésitation, je me réfugie. Pathétique, à tirer profit, à me faire plaindre, tel un môme esseulé. Humant son odeur, m’enivrant, m’exaltant contre lui. Contre toi, chéri. Trop avide de ton touché, à m’en faire vibrer, à m’en faire bander, putain. Frissonnant, lorsque tes ongles grattent mon scalp, montent et descendent. Attisant les braises de mon incandescence passionnée, lorsque tu frottes le haut de mon dos, ouais… rien que ça, rien que ça… me rend dingue. Sans réfléchir ni penser, sans prendre la peine de me modérer, je m’abandonne rapidement à cette effusion de sens, porteuse de délices. Roulant ma tête, mon visage, au creux de son cou, que je viens titiller de mes lèvres voraces. Et je monte. Trop gourmand. Baisant l’angle de sa mâchoire, tandis qu’il se détend. Je le sens. Je te sens. Dévoué, haletant. Remontant. Encore. Face à face. Nez contre nez. Nos iris, mutuellement, à se lover. S’désirer. Dis-le. Dis-le moi, que tu me désires. Qu’on va s’en sortir. Se tirer, partir, retourner… loin. Loin d’ici.

J’embrasse. Echevelé, boulimique, je t’embrasse. Mes paumes enveloppant tes traits, les pouces chérissant tes commissures, alors que tu m’offres ta langue, ta salive. Je m’en gave ; la gueule ouverte, bouffant la tienne non sans ardeur. Tremblant d’excitation, de hâte, d’émotion. Fébrile, et déjà triqué à mort, bordel, sous mon futal. Je veux profiter. T’aimer. Avant que l’on ne parle, avant que nos spectres maudits nous persécutent.

—… Bébé… Il souffle, entre deux baisers.
— Je t’aime, putain… Je t’aime.

Je me perds, j’me paume en ce maelström sensoriel, exquis. Touchant, palpant, léchant, m’emparant de sa bouche, encore et encore.

— G… Gary, att…
— J’ai envie d’toi… Je fais la sourde oreille. Je ne veux pas attendre, non. Je ne veux rien entendre, je…
— Gary, merde !!

Il cris, me repousse. S’asseoit, s’écarte. Me laisse si... brutalement.

— Je… j’t’ai dis d’attendre un peu, mince à la fin… qu’il reprend pour se justifier, d’un ton moins hargneux mais mal aisé.

Atterré, je n’dis rien, non. Trop sonné par ce changement de comportement soudain. Assis sur mes talons, ravalant ma salive tandis qu’un goût amer imprègne mon palais. Ce goût que je reconnais, désormais. Cette putain de came. Ce foutu poison.

— Bon, heu… tu… tu m’as apporté quelqu’chose, aujourd’hui ?

Pire qu’un coup dans l’bide, je déguste cette demande avec tristesse et animosité. Le visage fermé, glacial, je me relève alors, sans un mot, sans réponse ; regard dans le vide, droit devant moi. Tourné, pour ne pas avoir à rencontrer le sien, que je devine posé sur ma silhouette.

—… Allez, géant… fais pas la gueule, dis…

Et ça me brise le coeur, bordel. Ca écartèle les fragments de mon âme décomposée. Soupirant, me frottant fermement la tronche sous le coup des nerfs.

— T’étais où, hier ? Je rétorque finalement, lui faisant face. Je t’ai attendu toute la nuit, j’étais mort d’inquiétude. Et bien sûr, ton téléphone est encore éteint.
— … j’ai pas vu l’heure passer, excuse… j’étais chez des potes, j’ai pioncé chez eux… Rob marmonne, la tête baissée. Tout pour me faire culpabiliser, m’attendrir, ce qui rend la tâche d’autant plus douloureuse. J’mettrais mon tel’ à r’charger, promis.
— Donne. On va le faire maintenant. Prenant sur moi pour rester strict et ferme.
— Heu… ouais, nan mais j’sais pas où il est, là… j’f’rais ça plus tard, juré.

Les mains sur les hanches, mes tics nerveux réapparaissant, je le fixe. Lui, qui n’a jamais su mentir. Ou du moins, pas dans cet état. Nom de Dieu, ouais, je vois. Je devine, encore une fois. Remuant négativement la tête, totalement sidéré. Oppressé par cette tension revenant ligoter mon estomac, mes tripes.

— Tu l’as encore vendu, hein ?... Ancré en un mutisme révélateur, il demeure en sa posture embarrassée, grattant machinalement la peau de ses doigts déjà bien éraflés. Je reprends, c’est ça, pas vrai ? Tu l’as vendu, Rob.

Brusquement, il se lève. Debout, furieux, à seulement quelques centimètres d’écart.

— J’t’avais dis, putain d’merde !!! J’t’avais dis qu’tu m’avais pas filé assez d’tunes, la dernière fois !!!
— Bon sang, Rob ! Mais regarde-toi !! Tous deux à vif, répétant le genre de scène rythmant notre nouvelle routine. J’en crève, de t’voir comme ça !! D’assister à.. à… à ce suicide progressif et ralentis !! Tout c’que j’veux, c’est qu’tu t’en sortes, bordel !! Qu’est-c’que tu comprends pas, hein ?! Y a quoi dans cette putain d’tête ?!

J’accompagne mes dires en tapotant vivement sur son crâne, ce qui s’apparente à jeter de l’huile sur le feu. Virulent, il me pousse ; ayant pris la sale habitude d’en venir aussitôt aux mains, par manque de répartie.

— C’qui y a dans ma putain d’tête, tu dis ?!! Attend voir… Ha ! Ouais, deux ans d’ma vie à m’faire cocufier !! Les mensonges, les r’proches, ta méchanceté !!
— Ho, arrête, un peu !! On est passé au d’là, c’était y a dix ans, merde !! Tout est pour te victimiser !!

Il cris par dessus mes paroles, moi qui commence également à perdre patience, à rentrer dans son jeu ; inévitablement atteint par la véracité de ses mots.

— Me victimiser ?!!
— J’crois qu’j’ai assez payé pour ça, nan ?! Avec tout c’que tu m’as fait subir ensuite ! Tu l’as eu, ta putain d’vengeance, c’est bon !! Là, j’veux juste que tu te soignes !! Que t’arrêtes de toucher à cette saloperie, merde !!
— C’est toi, la saloperie !! T’es la pire saloperie qu’j’ai jamais touché !! C’est à toi, d’te soigner !! C’est toi, l’taré !! La faute à qui, si on est revenu ici, hein ?! Hein, Gary-Adam Lewis ?! Qui a une injonction d’soin obligatoire ?! Qui pique des crises de démence, d’folie furieuse ?! Qui a putain d’violé une meuf, par jalousie, pour..pour.. punir !! Pour la punir d’avoir essayé d’m’éloigner d’toi !! On est passés au d’là, hein ?! Mon cul !! Tu l’as tué, avec tes conneries !! C’est à cause de toi qu’elle s’est foutue en l’air !! Toi !! Toi, toi, toujours toi !!

Silence.


L’air, qui ne passe plus.

Mortifié sur place. Touché, coulé.

Il m’a eu. Droit dans le coeur, il m’a eu. Je n’peux plus… rien dire. Ni rien faire. Paralysé par la souffrance infligée par son venin verbal. Rudement, violemment, il les a dépassé, les limites. Il le sait. Je peux lire en ses billes écarquillées, son expression horrifiée. Trop tard. Beaucoup trop tard. Et, sans un bruit, il se rapproche. Sous le choc, presque autant que je peux l’être. Choqué. Stoïque, je le laisse. Poser son visage contre mon poitraille, et ses poings. Je le laisse. S'agripper à ma chemise, grelotter. Les bras ballants, abasourdi.

— Gary… mon Gary… Chuchotements et sanglots. Plus fort, il se blottit. Excuse-moi… J’t’en supplie, excuse-moi… Frottant son minois contre mes pectoraux. C’est affreux… c’est pas moi, c’est pas moi… Et pleurant à chaudes larmes.  

Peu à peu, je reviens à la vie. Sa voix se frayant un chemin en mon conduit auditif bourdonnant. Je n’y arrive pas. A lui en vouloir, je n’y arrive pas. Mais drastiquement, redoutablement, je m’en veux, à moi. Tous deux, traumatisés par mes propres abominations d'antan. Le fait est qu'aujourd'hui, je reste encore assez imprévisible pour ne pas affirmer que ce genre de choses ne se reproduira jamais. Lorsque la dépersonnalisation rentre en jeu. Que tout élément externe devient comme irréel. Que je ne suis plus que spectateur des actes produit par mon corps et mon esprit. C’est vrai, mon coeur ; tu as tellement subit.  

Lentement, l’une de mes mains se niche à l’arrière de son crâne tandis que l’autre bras s’enroule autour de sa taille. Ma joue posée au dessus de son front, tout en le serrant amoureusement contre moi.

— Je sais… Je sais, mon coeur. Ce n’est pas toi. Tendre baiser, déposé sur son scalp.
— J’t’aime… tu l’sais, hein ? tu l’sais, putain, hein ?

J’acquiesce d’un signe de tête, en même temps que nos corps se balancent tendrement. Le climat s’apaise ; un mélange souffreteux mais alangui planant autour de nos deux enveloppes lovées ensemble.

— Reste avec moi… m’abandonne pas… j’vais faire des efforts, j’vais m’battre, j’vais…

Je le coupe en lui relevant le menton, pour mieux capter ses pupilles en tête d’épingle.

— Regarde-moi, hey… je n’irais nul part, sans toi. Jamais. Tu l’sais mieux qu’n’importe qui. Mes ourlets se pressent contre ses pulpeuses humides et salées, avant de reprendre sur ce même ton se voulant rassurant, instinctivement protecteur, j’ai confiance en toi. Tu l’as déjà fait, tu peux, tu va le refaire. Mais il faut que tu me laisses t’aider, bébé.
— D’accord, oui… souffle-t-il, harassé. Je sais…
— Tu va y arriver. On va y arriver.

Je te le promets, Rob. Je te promets.




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Dernière édition par Gary-Adam Lewis le Dim 4 Fév - 10:23, édité 11 fois
Isaak Coalman
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 15:55
Le voilà ! ^^

Officiellement bienvenue et bon courage pour le résumé ;)
Niilo Dahl
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 17:15
Bienvenue officiellement !

Si le temps est trop court viens me demander un délai dans le sujet approprié, on s'arrange Cool
Gary-Adam Lewis
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 17:26
Isaak : Ouiii, me voilà finalement ! Merci I love you Dès que j'ai terminé, je reviens vers toi !

Niilo : Merci pour l'accueille coeur Et ça roule, c'est adorable (-: normalement ça devrait aller ; je suis bien lancé. Alors une semaine devrait suffir !
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 19:33
Bienvenue! J'espère que tu trouveras de quoi alimenter ton écriture ici Smile Bonne chance pour la fiche!
Anonymous
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 20:34
Bienvenue DE CEUX

J'ai lu ton premier post et c'était plus simple de répondre sur ta fiche je pense, donc si jamais tu as besoin de lien je suis là CUTE , ton personnage a l'air très intéressant ! En tout cas je ne manquerais pas de lire tes rps PITIE
Drill Gherman
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 20:59
Bienvenue parmi nous HAWW
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyLun 29 Jan - 21:22
Bienvenue au parking ! HELLO
Anonymous
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyMar 30 Jan - 0:13
Bienvenue ici, bon courage pour ta fiche et comme je l'ai déjà dit, le forum est fait pour toi ! FAN
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyMar 30 Jan - 17:04
bienvenue parmi nous :)
Gary-Adam Lewis
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyMar 30 Jan - 23:54
Merci pour vos messages coeur coeur

Ca avance petit à petit Cool Il me reste la partie histoire, et ça sera bon !
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyJeu 1 Fév - 23:08
Ce pseudo !!!! Je suis tombé sur le cul en le voyant !!
On s'est déjà croisé puisque j'ai joué Rob durant un temps ! L'un de mes meilleurs rp, que je regrette encore aujourd'hui, alors t'imagines pas le bonheur de te revoir et de pouvoir te relire ! :l: :l: :l:
Je vais dévorer tous tes posts, j'ai hâte de savoir ce qu'ils sont devenus ces deux-là !
OH MY GOD tu as fait ma soirée là !!! FAN FAN FAN
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyVen 2 Fév - 1:47
UH Ow, mais oui, bien sûr que je me souviens !! Justement, j'ai pensé à toi en m'inscrivant ici ; je me demandais si tu étais toujours dans les parages, et je vois que oui ! C'est awesome JEREM LE HERISSON

Haha, et oui, toujours avec mes deux loustiques ; forever and ever I love you le rp commençait à me manquer (écrire en solo c'est super, mais parfois un peu déprimant). On pourra peut-être se trouver un p'tit lien, qui sait ? j'aimais beaucoup ta plume (et ce rp était vraiment :l: )

(ps : j'ai presque terminé ma fiche RAH trop hâte de vous rejoindre officiellement PEDO )
Geert van Aanhout
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MessageSujet: Re: Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine.   Gary-Adam Lewis - I'm unclean, a libertine. EmptyDim 4 Fév - 21:11

Validé !
Félicitations, tu rejoins le Parking !

Félicitations ! La Concierge a bien étudié ton dossier et a décidé de t'attribuer un appartement au sein de son précieux immeuble ! Il a beau commencer à décrépir, elle l'aime son Parking alors si tu veux un conseil: ne tue jamais personne sur la moquette des couloirs parce que sinon, c'est toi qui va y passer ! En attendant de t'installer, pense à bien remplir ton profil et remplir les champs de la base de donnée ! Voici les liens qui te seront utiles pour bien commencer le jeu:

Listing des Appartements Listing des Voisins
Gérer son compte Créer sa fiche de liens
Listing des Multi-ComptesFaire des heureux
Roulette du RPS'intégrer aussi un peu

Et si t'es un dingue, tu viens directement sur les Topics Libres !


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