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Anonymous
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MessageSujet: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 3:53
Tomas Victor Macellaio
But I like to keep some things to myself
Nom Macellaio, qui veut dire « boucher », en italien. Plutôt cocasse, quand on connaît le domaine d'activité de la famille en question. Prénom Tomas, puis Victor. Ma mère a eu le dernier mot et a pu choisir le prénom qui m'identifierait pour le restant de mes jours. Celui de son premier et véritable amour, mais ça, personne ne le sait. Victor, mon paternel l'a choisi pour que comme lui, son fils naisse, vive et meure en gagnant. Little did he know ... Date et lieu de naissance J'ai été lâché sur cette terre le 4 juillet 1990, à Miami. Un jour de fête nationale, au beau milieu du spectacle tonitruant des feux d'artifices et des défilés militaires. Je suis le premier enfant, celui qui a provoqué les larmes et l'euphorie nouvelle du don de la vie. Âge 24 ans maintenant. Nationalité Américain. Origines Père italien, mère américaine. Je me définis comme « américain jusqu'au bout des doigts », mais je dois avouer que je suis imprégné de cette culture artistique et historique typiquement européenne. Statut matrimonial Célibataire, bien que ma mère use de son influence pour me faire rencontrer les meilleurs partis New-Yorkais. Orientation sexuelle Hétérosexuel. Non … ? Job ou Activité J'suis étudiant en droit. C'est d'ailleurs l'un des éléments qui a mené mon père à me renier. Je travaille accessoirement dans un bar pour compléter ce que ma bourse d'étude ne couvre pas. Groupe Je suis de ceux qui rêvent Type de perso Inventé ! Crédits Eylika Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? Oui.

Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Mon emménagement au parking, c'était un peu mon cadeau d'anniversaire pour mes 18 ans, mon cadeau de félicitations pour avoir obtenu mon diplôme. Je vivais dans une maison hors de prix en plein coeur du quartier le plus cher de Miami, et du jour au lendemain je me retrouve dans le Bronx. Est-ce que ça m'attriste de changer de train de vie ? Absolument pas. Est-ce que m'être fait jeter de chez moi parce que j'ai refusé de reprendre l'affaire familiale et de devenir le prochain Parrain me brise le coeur ? Absolument. Je nierai en bloc si vous répétez ce que je viens de vous confier. En tout cas, mon arrivée est passée inaperçue. Avec le temps, j'ai appris que c'était normal. Les locataires passent et disparaissent en un claquement de doigts. Moi j'y reste parce que y'a pas moins cher et que je me suis attaché à la population du parking.
Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Si on passe outre les graffitis qui expriment l'amour infini du quartier pour la police, ça va. J'aime la brique brute, donc l'immeuble, rien à redire. Bien décoré, ça donne du style à l'intérieur. Le voisinage, c'est plus compliqué, mais j'suis un optimiste et un humaniste : je prends que le meilleur des gens. J'ai appris à connaître le type qui essaie de te mettre un coup de cutter dans la gorge pour récupérer ton ordi, celui qui deal sous l'escalier ou encore la fille qui te foudroie du regard si tu oses passer dans le couloir alors que son énième client rentre chez elle.
Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Le peu de gens que je connais m'aiment bien. Enfin je crois. Les grands-mères que j'aide à monter leurs courses au dernier étage du moins, c'est sûr. Et leurs dealer de petit-fils du coup, ils m'aiment bien aussi. Après, la concierge sur la tête de laquelle j'ai vidé un sceau d'eau savonneuse il y a trois ans de ça, c'est un autre histoire ….



feat Joe Collier
Je suis le fils d'un des chefs mafieux les plus influents de Floride. Oui, ça impliquait garde du corps et chauffeur à la sortie de l'école, des diners de famille ou papa et les tontons discutaient affaires sans retenue et des flirts forcés avec la fille du gouverneur. Tout ça pour dire que mon enfance était loin d'être normale ou saine. Je me présente sous le nom de Tom Marks J'adore chanter. Petit, je rêvais de devenir une rockstar. D'ailleurs, quand le boss du bar dans lequel je travaille est en rade de groupe le samedi soir, je m'occupe de l'animation. Moi à la guitare et Bob le comptable à la batterie. Il a beau être un vieux gars proche de la retraite, il envoie du pâté le vieux Bob ! J'ai du mal avec le contact masculin. Me demandez pas pourquoi, mais être entouré de gars ça me hérisse le poil. C'est con, ça gueule et c'est fier comme un coq ces êtres. Oh wait, j'en suis un. Les trois quarts de mon temps libre, je le passe le nez dans un livre. J'suis un élève studieux, non mais ! Le quart restant, je suis dans le square du coin à écouter de la musique le nez en l'air. Je ne suis pas de ceux qui rêvent pour rien. Cet idéalisme m'a mené au droit. Je veux changer les choses, je sais que je le peux. Ma première motivation, c'était la lutte contre la corruption (on se demande pourquoi). Puis j'ai découvert le Bronx, la dureté de la vie et l'injustice des inégalités. Et maintenant, c'est ça mon combat. L'une des rares choses qui me scient, c'est l'inaction des gens. Vouloir se dresser contre toute la merde du monde ne sert à rien si on agit pas. Perso, je donne de mon temps dans des associations d'aides aux gosses qui ont pas eu la même chance que moi. Je suis doué dans ce que je fais. J'ai de bonnes chances d'être majorant de ma promo à l'Université de New-York Je ne l'admettrai jamais, mais j'ai la tendance addictive facile. Pendant un temps j'étais sous coc'. Puis j'ai fait une dépression qui m'a fait perdre 6 mois de ma vie. Et une année d'étude. Mais je me suis fait aider et j'en suis sorti. Fallait bien qu'il y ai un truc qui cloche non ?

1 - On dit que toutes les familles ont des cadavres dans leur placards. C'est plus vrai pour certaines que d'autres.
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« Doooom' ! Je l'ai trouvé, vieeeens ! »


Dominik, il était vraiment nul dans tous les jeux. Surtout la chasse au trésor, il était parfaitement incapable de trouver quoi que ce soit. Si Ana cachait une boîte à musique en marche dans sa chambre de lilliputien, il passerait sûrement mille ans à chercher pour finalement se lever et nous servir ce sourire idiot et solaire dont il a le secret. En plus, il était mauvais perdant. La preuve, une fois l'info reçue et décryptée, il poussa un cri plaintif et se mit à courir dans notre direction.

«Quoooi ? Déjà ?! J'suis sûr qu'vous avez triché ! T'as dis à Tomas où tu l'avais caché, c'est pas juste ! Je joue plus avec vous ! brailla mon ami en arrivant à mon niveau.
- T'es juste idiot Dom. Des fois je me demande si on est vraiment jumeaux, rétorqua Ana en ricanant, plantée derrière le buisson qui renfermait notre butin.
- Je me demande souvent la même chose ! » Pouffai-je pour énerver un peu plus celui qui se tenait debout à mes côtés. Moi, j'étais accroupi, les mains dans la terre et les cheveux ébouriffés. Natasha n'allai pas être contente. Elle allait devoir nettoyer mes vêtements et ceux de Dom et Ana. Le pire dans l'histoire, c'est qu'elle gronderait ses vrais enfants plus que moi et que je m'en sentirai coupable. Je m'en sortirai avec une petite remontrance et une moue désapprobatrice et eux seraient punis pour la semaine. Rien qu'en y pensant, je levai les yeux vers Dom. Il n'avait pas l'air de s'en soucier. C'était le casse-cou du trio, le fonceur. Je l'admirais pour ça. Il donnait toujours tout en toute circonstance et ni ses cheveux noirs trempés par la sueur, ni son passage du blanc-neige au rouge cramoisi ne vous direz le contraire. Ses yeux bleu gris qui, il y a de cela quelques secondes trahissaient un profond mécontentement, voire de la vexation avaient déjà retrouvé leur éclat de curiosité habituel. Il s'accroupit et passa ses mains dans les fourrés pour nous dégager à tous la vue sur notre précieuse trouvaille.
«T'as rien réussi du tout, c'est pas mon collier ! commenta fièrement Ana au sujet du bijou qui sortait à peine de terre. Toi non plus t'es pas une lumière en fait, Tomas.
- T'avais dis que t'avais enterré le plus beau collier du monde dans le jardin, et je viens de le trouver. J'ai gagné, un point c'est tout, fini-je par dire après un moment de réflexion.
- J'avoue qu'il est plus beau que tes faux machins de chez Macy's !
- DOM !
- Il a raison, pouffai-je à mon tour. T'as qu'à offrir ça à ta maman pour son anniversaire.
- Tous les garçons sont débiles comme vous ? On va croire que je l'ai volé. J'ai pas l'argent pour acheter ça, je veux pas qu'on m'envoie en prison à 9 ans moi.
- Ta maman aurait pû te donner les sous !
- Avec mon salaire de nourrice ?!, s'exclama Dom dans une piètre imitation de la voix de Natasha, soutenu par le rire d'Ana.
- Des sous pour que je lui achète un cadeau, bah bien sûr, ajouta-t-elle.
- Ouais, bon, aidez-moi à creuser » coupai-je en feignant d'avoir compris ce qui empêcherait une nourrice de se faire plaisir.

Les deux jumeaux Piejowski s'accroupirent à leurs tours et avec nos petites mains, nous poussions délicatement la terre qui faisait prisonnière notre joyau. Pas un joyau de pacotille hein, un vrai ! On pouvait même en percevoir l'éclat, une fois la pierre nettoyée. De vrais petits archéologues à la tâche.

- Y faut continuer, ça veut pas venir, dit Dom.

Et on s’exécutait, avec un peu plus d'énergie cependant. Ana fut la première à remarquer que quelque chose clochait. C'était toujours la première à voir les choses. Elle avait ralenti le rythme sans un mot, puis elle avait appuyé son index et son majeur sur quelque chose.
Ensuite, ce fut au tour d'un Dom dont la réaction fut plus expressive : il poussa un hurlement et fit un bon un arrière. Je l'avais suivi du regard sans rien comprendre. Le derrière dans l'herbe, il me regardait d'un air absent, plus pâle que d'habitude. Même chose du côté d'Ana qui avait reculé d'un pas. Elle était livide. Moi je n'avais jamais été confronté à la mort. J'étais crédule, innocent. Il a donc fallu que je découvre totalement le visage tuméfié, froid  et sans vie de la propriétaire du collier. J'étais long à la détente, mais certainement pas idiot. Le lien entre le travail secret de Papa et cette dame était vite fait. Très vite fait. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de rester là, pétrifié devant elle.

- Tomas ? Dom ?

J'étais déjà parti. A toute jambe, dans une direction hasardeuse. Je courrai le plus vite possible. Je tombai une première fois et me relevait dans la seconde, comme si j'étais poursuivi. La rage, la peur, la tristesse, la panique … Sous l'effet de tout cela, mon palpitant cognait si fort dans ma poitrine qu'il pourrait la faire exploser. Cette femme était morte. Elle n'existait plus. Un jour je serai mort, je n'existerais plus non plus. Et cela, sans avoir rien fait, rien vu. Pire : C'est mon père qui avait retiré la vie à cette inconnue.
Au beau milieu de ma course effrénée, j’entrouvrais des yeux embrumés pour distinguer la porte qui donnait sur le salon des invités. Les portes étaient ouvertes et je m'y serais engouffré, si un corps n'avait pas stoppé net mon élan.

Je me suis écrasé contre mon père comme une voiture crash-test contre un mur. Il n'a pas bougé, je me suis brisé en morceau sur lui. Enfin, j'ai juste fait 6 mètres en arrière, mais l'attérissage ne s'est certainement pas fait en douceur. Ça a même été le trou noir jusqu'au lendemain.
Je me suis réveillé avec un mal de crâne impensable. L'image du visage cadavérique de la veille est la première chose qui m'est venue. Ensuite, ce fût la voix de Natasha. Un glapissement, celui de Vicks, mon chien. Et enfin le raclement de gorge autoritaire de mon père. Il était penché au dessus de mon lit avec l'air le plus neutre qui soit. Si vous le connaissiez, vous sauriez que c'était l'air de ses mauvais jours.

« Depuis quand on fouille dans les affaires de son père ? »

Je m'en rappellerai de cette journée. Elle a marqué ma sortie de la vie innocente.


______


2 - Bye bye mommy.
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Vous êtes superstitieux ? Non ? Vous devriez. J'étais comme vous avant que mon entourage se réduise année après année. Ils ont commencé à tomber comme des mouches quand j'ai eu 11 ans. Ces personnes qui perdaient la vie autour de moi n'étaient pas de simples connaissances.
L'adorable professeur professeur de piano qui m'avait fait aimer le contact des touches, le glissement de mes mains sur le clavier, le chant mélodieux de l'instrument. Mort d'une sordide balle dans la poitrine parce qu'il a refusé de donner son sac. Il y rangeait toujours ses précieuses partitions.
Mon camarade Leigh. Il était mon ami le plus proche, au collège. Enfin, sans compter Dom et Ana, qui n'allaient pas dans la même école que moi. Lui et moi, on a découvert les choix de l'athlétisme ensemble. Une course hors-piste de trop l'a envoyé sous une voiture.
Et puis il y a eu elle.

Natasha Piejowski. Mon sauveur. Mon garde-fou, le phare qui m'avait guidé au travers de la tempête qu'avaient été ces quinze premières années de ma vie. Tout ce qu'il m'en restait ... Qu'il nous en restait, c'était nos souvenirs et toutes ces photos. Elle ne possédait pas grand chose et n'était pas attaché au matériel. Enfin à une exception près. S'il y a bien une chose que cette femme aimait, c'était son foutu appareil photo qu'il ne fallait abîmer sous aucun prétexte. Il en avait capturé des moments précieux, bien figés sur le papier glacé de son album.
Y'avait aussi ses enfants. J'aime à croire qu'elle me considérait comme l'un d'eux. Parce qu'elle avait plus été une mère pour moi que la femme qui m'avait mis au monde. Elle  n'avait pas un mauvais fond, Lisa Macellaio. Elle n'était juste pas faite pour être mère. Une éternelle enfant, émerveillée par les belles robes, les bijoux, les mondanités et les poupons.
Évidemment, elle a voulu avoir ses propres bébés qu'elle pourrait habiller, nourrir, éduquer, promener en poussette.
Elle m'a eu
A découvert ce que c'était que la responsabilité d'un parent
Et s'en est détourné. C'est comme ça que Natasha est arrivée à la maison. Ma mère n'avait pas vraiment besoin d'aide pour tenir un foyer. Elle était simplement incapable de cacher son agacement … Non, son dégoût quand elle s'occupait de moi. Des fois, je me dis que c'est dans mon intérêt qu'elle a confié son rôle de mère à une autre. Je l'en remercierais toujours. Mais je dois ma vie à Natasha.
Elle m'a appris les choses essentielles. A lacer mes chaussures. A regarder des deux côtés de la route avant de traverser. A lire et écrire. A faire des gâteaux. Jouer aux échecs. A chanter.
Mais aussi à dire bonjour, merci et s'il te plaît. A persévérer, à espérer, à ne voir que le bon côté des choses, des gens. A proner le vrai et le juste. A rire et à aimer.
Oui, j'avais 16 ans. Non, je n'avais pas fini de forger ma personnalité. Pourtant, j'avais l'impression qu'elle avait donné la forme de base de la personne que je serais. A coup de son tendre marteau d'amour pur, elle avait commencé le travail pour moi.
Le jour de ses obsèques, je m'étais levé pour ne dire que trois mots.
« Merci. Je t'aime. »
Pas besoin de dire plus, elle savait tout ce que j'avais à lui dire.
Merci, je t'aime, je te rendrai fier et je prendrai bien soin de Dom et Ana.


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3 - Toi que j'aimais
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« Je comprends pas pourquoi tu restes ici. »

Fallait bien que quelqu'un le brise, ce silence de plomb qui s'était installé entre Dom et moi, en faisant bieeeen attention de prendre toute la place, jusqu'à nous donner l'impression qu'on se tenait chacun à une extrémité opposée de ce toit alors qu'il était assis à quelques centimètres de moi. Ces derniers temps, c'était toujours la même. Depuis … Depuis … Non. Ça n'avait rien à voir avec Kirstie, sa copine. C'était froid, entre lui et moi. On se détestait pas, rien de grave ne s'était passé, mais … j'étais mal à l'aise en sa présence. Et lui aussi, visiblement. On était plus proche que jamais et puis un jour, on s'est vus sans Ana. L'inverse -voir Ana sans Dom-, c'était régulier. On aurait pas dû changer nos habitudes. Le détail de cette journée, il n'a pas d'importance. On a traîné, fait un basket … la routine, qoi. Mais on a passé le meilleur moment de nos vies. Quand il a fallu se dire au revoir, quelque chose d’inattendu m'avait pris aux tripes. Je ne saurais pas vous dire ce que c'était, mais c'était puissant. On s'est regardé dans les yeux et on est partis chacun de notre côté sans un mot. Le lendemain, il a rencontré Kirstie et s'est mis avec. J'étais le premier à le savoir. Sauf que moi, depuis ce jour là, j'ai pas arrêté de penser à lui. Qu'est-ce qui n'va pas chez moi?
Aujourd'hui, ce putain de silence pesant, Dom l'avait littéralement poussé dans le vide à coup de pied. Quelques unes de mes lettres d'admission et une coupure de journal dans une main, une clope dans l'autre, il avait lâché ces quelques mots sans même me regarder. L'air dégoûté. Au travers du nuage de fumée qui l'entourait, je devinais même une légère contraction de sa mâchoire. C'est généralement pas la réaction que l'on attend d'une personne à laquelle on annonce qu'elle ne sera pas séparée de son meilleur ami, de son frère. Il avait l'air en colère et déçu, et ça me sciait. En fait, je ne saurais pas vous dire si j'étais en colère ou triste. Mon sang pulsait contre mes tempes, comme ces rares fois où j'étais sur le point d'exploser. Ma respiration se faisait irrégulière, rapide. Mais mes yeux, ils étaient voilés de larmes que je n'arriverais pas à contenir derrière mes paupières. Et je ne répondais rien à son commentaire. Il semblait en attendre une de réponse, pourtant. Il arborait ce regard dur qui lui allait si mal. Celui qu'il enfilait comme un masque, quand il lui fallait m'engueuler. Il pivota un peu sur le bord du toit et saisit mon menton entre ses doigts. Le contact de cette peau rugueuse réveillait mes nerfs engourdis par cette rage incompréhensible qui grondait en moi. L'orage allait éclater, à l'intérieur comme à l'extérieur. « Tu pourrais être n'importe quoi, n'importe où, et tu restes ici. Tu te dis qu'il y a encore des gens à sauver ici. C'est ridicule ! »

Le brun balança sa clope pour mieux se saisir du journal, et le jeter dans le vide à son tour. Il déposa les quelques enveloppe au sol, derrière nous, se leva et se mit en marche vers la cage d'escaliers. De toute les personnes qui avait mis un pied dans ma vie, il était le seul à m'avoir soutenu qu'importe mes décisions, de manière inconditionnelle. Il arrivait qu'on ne se comprenne pas sur certains points. On se mettait sur la gueule, des fois. Pour des conneries. C'est comme ça que ça se passe dans une fratrie, on le sait tous. Mais là, il me voulait parti ? Loin ? Je perdais le fil de mes pensées, je voyais rouge.

« T'as plus besoin de moi, si j'comprends bien ? » Arrêt soudain. Je n'eus même pas besoin de me retourner pour le savoir. Plus de bruits de pas dans les galets. Il m'écoutait, certainement en rogne. Tant mieux, je l'étais aussi.

« T'as ta p'tite vie donc tu jettes le reste, hein ?! LE SURPLUS ?! » Et là, ma voix se brisait. « J'suis que du superflu de toute manière. »

Je partais en arrière dans la seconde. Rien à faire, ses mains brutales m'avaient attrapé et jeté dans le gravier. Un coup de pied dans les côtes. Un deuxième. Un troisième. Ses mains revenaient à l'assaut, me soulevaient par le col et me plaquaient contre le mur, juste à côté de la porte des escaliers. Je m’apprêtais à lui décocher la droite de sa vie, mais j'ai vu ses yeux. Trempés, débordants. Jamais il n'avait pleuré. Du moins, pas que je m'en souviennes. Même pas à cause de la douleur. S'il s'était mis à pleuvoir, il aurait prétexté que c'était pas des larmes. Mais là, rien. Il me lâcha. Je glissai jusqu'au sol, et il s'en alla d'un pas rapide.

On ne s'est plus vus, après ça.

Poompoompidou
passe ta souris !
Yoooo COOKIE Moi, c'est Emeric. J'ai 18 ans et pour l'instant j'fais la navette entre Paris et Cannes mais j'm'installe pour de bon dans le sud dans quelques mois MIAOU J'suis étudiant et ma grosse passion, c'est la musique. Tous les genres, toutes les époques, même si j'ai une petite préférence pour le rock indé / rock alternatif. Bref, j'sais pas quoi dire d'autre alors je vous fais des bisous partout et on se retrouve en rp :l:


Dernière édition par Tomas Macellaio le Mer 6 Mai - 22:25, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 6:28
bienvenue !! FAN
j'ai hâte d'en lire plus sur le joli tomas HEHE bon courage pour la suite de ta fiche :l:
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 8:50
Bienvenue parmi nous HEH
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 9:12
"la concierge sur la tête de laquelle j'ai vidé un sceau d'eau savonneuse il y a trois ans de ça"
MDR MDR
bienvenue !
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 10:16
Bienvenue au Parking ! Smile
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 10:48
Bienvenue ici BRILLE
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 10:55
"Boucher"
MDR
mon dieu, ça fait un peu peur quand même Surprised
Bienvenue ici en tout cas ! :)
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 11:31
Citation :
Orientation sexuelle Hétérosexuel. Non … ?

J'aime que tu sois pas sûr HEHE

Bienvenue :l:
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 13:27
ce choix d'avatar BAVE

bienvenue parmi nous LOVE
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 14:50
T'es beau, ohlala, t'es beau MIAOU
Bienvenue au Parking ♥️
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 20:17
Merci tout le monde, j'vous aime déjà. Bisou sur vos fesses  coeur

Lars Kühn a écrit:
bienvenue !! FAN
j'ai hâte d'en lire plus sur le joli tomas HEHE bon courage pour la suite de ta fiche :l:
Ça arrive MIAOU

Cat Leiglan a écrit:
"la concierge sur la tête de laquelle j'ai vidé un sceau d'eau savonneuse il y a trois ans de ça"
MDR MDR
bienvenue !
C'est le genre de truc qui se passe quand on est un empoté de service SADIQUE

Caïn Ackerman a écrit:
"Boucher"
MDR
mon dieu, ça fait un peu peur quand même Surprised
Mah non, Tomas c'est un bisounours !

Aaron Dickens a écrit:
Citation :
Orientation sexuelle Hétérosexuel. Non … ?


J'aime que tu sois pas sûr HEHE
:PERV:

Natalia Pleskun a écrit:
ce choix d'avatar BAVE
Joe Fucking Collier JAIME
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 21:12
JOE BAVE2 fais moi des enfants, pleins d'enfants, partout, tout le temps.
Sinon bienvenue aussi MIAOU
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 21:45
t'es beau HEHE bienvenue au Parking :l:
Anonymous
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 22:10
Jconnais poooo du tout cet avatar mais elrigskjdnf BRILLE bienvenue JAIME
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh EmptyMar 21 Avr - 23:10
Bienvenue par ici poulet ! SLURP
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MessageSujet: Re: Tomas - Every demon wants its pound of flesh   Tomas - Every demon wants its pound of flesh Empty
Sauter vers:  
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